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  • : Moleskine et Moi
  • : de la Pop Culture, un peu d'actualité, pastafarismes et autres petites choses...
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Avant de lire les notes que je fais sur les films que je vois et les bd que je lis, sachez que dans mes commentaires il m'arrive parfois de dévoiler les histoires et les intrigues. Ceci dit pour les comics, je n'en parle que quelques mois après leur publication, ce qui laisse le temps de les lire avant de lire mes chroniques.
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Série(s) en cours

16 février 2006 4 16 /02 /février /2006 17:13

Je t’aimerai toujours.
Quelle connerie.
Et dire que j’y croyais quand j’ai prononcé cette phrase le plus sérieusement du monde, en la regardant dans les yeux. Ça m’avait donné de l’assurance il y a 12 ans, face à son air moqueur et à son visage beau comme la lumière du jour.
Maintenant Mathilde gît là, à mes pieds, son sang d’un rouge sombre a fini de s’étaler.
Moi je ne sais pas exactement depuis combien de temps je n’ai pas bougé, ma mémoire semble avoir fait l’impasse sur les minutes (les heures ?) qui se sont écoulées depuis qu’elle s’est écroulée devant moi.
A-t-elle souffert ? J’imagine que oui, et ça me fait froid dans le dos. Pourtant il fait chaud. Cette putain de canicule s’abat jour après jour, encore et encore, ne laissant aucun répit aux gens depuis plus d’un mois. Même la nuit n’apporte plus son lot de fraîcheur. Les vêtements sentent l’humidité et la transpiration mélangées aux odeurs de déodorants devenus vite inutiles, et ceci dès le matin. On pourrait se changer toutes les heures à ce train là, tellement on sue.
Sûr que ça les a attirées, cette odeur âcre de transpiration. Elles étaient arrivées voici dix jours dans le village, on ne s’y attendait vraiment pas si tôt. Putain de saloperies. Pourtant au fond de notre vallée des Vosges je pensais qu’on aurait un petit sursis. Mais non.

Au tout début je n’y avais pas cru. Ça a débuté fin juin, avec la mort du pape. Faut dire que le pauvre vieux avait fait son temps … et même plus que son temps ! Il ne tenait plus debout depuis belle lurette. Puis est arrivé le temps où il ne tenait plus assis. Pour finir, il ne tenait même plus éveillé le bougre. Et à force de ne plus rien tenir, il avait fini par lâcher prise …
C’est sûr qu’il s’est battu le vieux. À croire qu’il ne voulait à aucun prix rencontrer enfin son créateur ! Bizarre tout de même, pour un pape …
Enfin bon, quand il a rendu l’âme à son propriétaire … il a fallu le remplacer. Les cardinaux se sont réunis, comme le veut la tradition. Deux noms alimentaient la rumeur. Le cardinal Montségur du Luxembourg, vitrine de la chrétienté nouvelle, ouverte au monde et réformiste. Pour le mariage des prêtres et le port de la capote pour se protéger du fléau du sida. Je ne suis pas du genre à courir à la messe le dimanche, mais selon mes critères ce gars ne disait pas que des conneries. Et le cardinal Palappin de Côte d’Ivoire, tout ce qu’il y a de plus traditionnel et classique comme religieux de ce rang, mais avec un handicap énorme. Il était noir comme la nuit. Oui, bien sûr la religion prône la tolérance et l’amour de son prochain. N’empêche qu’il était noir.
J’imagine les discussions de couloirs et les tractations entre groupes influents au sein du Vatican … Toujours est-il que c’est bel et bien un filet de fumée blanche qui s’échappa de la cheminée de la chapelle Sixtine suite à la réunion du conclave … un nouveau pape avait donc été élu. Il se nomma Pie XIII, et il s’agissait jusqu’alors du cardinal Di Santo du Brésil !
Eh ouais, exit le réformiste et le black, tout le monde s’était mis d’accord pour un type plus consensuel, et faut croire qu’on ne lui avait pas demandé son avis, parce qu’il avait l’air aussi surpris que le reste du monde. Sauf que si j’ai bien tout compris, le Di Santo a merdé … il n’était pas à la hauteur quoi. Les fâmeux secrets que les papes se transmettent l’un à l’autre … parmi eux il y en a certainement un ou deux qui lui ont fait tourner la tête, si bien que totalement affolé il paraît qu’il a lâché le morceau à quelques oreilles opportunes, toutes heureuses d’apprendre les secrets les plus cachés de l’Église.
Je ne sais pas exactement de quoi il retourne, il y a bien des rumeurs qui circulent, mais c’est un peu tout et n’importe quoi. Certaines parlent de la descendance cachée du Christ, d’autres de la venue de l’Anté-Christ, d’autres encore laissent entendre que Jésus avait été non pas le fils de Dieu mais celui du Diable, né homme pour racheter les fautes aux yeux de Dieu de son satané père … Bref, comme je l’ai dit : tout et n’importe quoi.

Par contre ce qui est avéré, c’est que c’est à partir de là qu’elles sont apparues. Pas tout de suite aussi nombreuses, mais bien vite elles ont déferlé en hordes sauvages sur le monde.
Saloperies.
Des espèces de monstres à mi-chemin entre le démon et le vampire. Comme ces derniers, il suffisait qu’elles mordent une personne pour que dans les quatre heures qui suivent, la transformation s’opère et que le malheureux mordu devienne lui-même une de ces abominations. Et pas la peine d’essayer de se réfugier dans une église ou de brandir un crucifix comme dans les films, les créatures s’en fichaient royalement. Non, le seul truc qui marchait encore pas trop mal, c’était les carabines, les flingues, les fusils. Les armes à feu quoi. Et fallait viser la tête. Va mordre quelqu’un quand t’as plus de mâchoire … t’as beau t’appeler Belzebuth ou Lilith tu peux toujours te brosser ! Simple, mais efficace.

Le problème ça a été la rapidité de propagation de ces choses. Elles sont apparues sans que personne ne s’y attende, a priori la révélation des secrets papaux a déclenché « l’enfer sur Terre ». Ensuite on n’a pas voulu tout de suite y croire. On pensait à des canulars, à des détraqués ou au pire à des hallucinations collectives. Mais ça s’est répandu vite, les hordes sont devenues Légion, et il fut trop tard pour réagir efficacement. Plus d’autre solution que de se cacher, se terrer dans des caves, des bunkers, des coins reculés et difficilement accessibles. En sachant bien qu’à un moment ou un autre ça coincerait niveau nourriture, eau, hygiène de vie … côté nerfs aussi.
Il y a dix jours les premiers … démons-vampires … je ne sais pas comment ça se nomme, moi je les appelle les saloperies … sont arrivés à Aubure, notre village. Ça a été un carnage. On était quelques-uns à se battre farouchement, décidés à vendre chèrement notre peau. Et puis faut dire que les saloperies n’étaient pas encore trop nombreuses à nous harceler. Mais ça a doucement changé, il y en eut de plus en plus, et nous étions de moins en moins nombreux, chacune de nos pertes allant inexorablement grossir les rangs ennemis …

On s’était retranché dans une petite ferme plus en hauteur, et on tenait pas trop mal le siège. Au bout de sept jours les saloperies se sont faites plus discrètes, va savoir pourquoi. On pouvait même sortir en groupe sans trop de danger pour se ravitailler en eau et en nourriture. Et ce matin en cherchant de l’eau au puits, elles nous sont tombées dessus par surprise et en nombre. Les deux frangins Guybert ont été les premiers à y passer. Complètement bouffés par les hordes de saloperies en furie. Nathan le boulanger, Denis le facteur et Josée sa femme ont été les suivants. Sygmund le curé en a dégommé pas moins de cinq avant de se faire submerger par le nombre. On avait presque réussi à s’en tirer quand une de ces horreurs qui avait les traits déformés d’un gamin de huit ans est sortie de je ne sais quel coin sombre derrière la ferme et s’est accrochée comme une sangsue à la jambe droite de Mathilde. Il fallut que je m’y reprenne à deux fois pour l’arracher tant il s’accrochait le diablotin. Mathilde saignait, sa cuisse était bien entaillée, un morceau de chair pendait encore à l’endroit de la morsure. J’ai tout de suite compris. On s’est précipité à l’intérieur, on a tout bouclé, on a couru s’enfermer dans la cave et elle s’est mise à pleurer. Les autres se sont éloignés, et nous ont laissés dans un coin de la cave pour se regrouper plus loin, nous jetant un œil craintif au moindre mouvement brusque, au moindre cri de désespoir de Mathilde.

Les minutes se sont écoulées lentement mais finalement ce qui devait arriver se produisit. Elle cessa de sangloter, se redressa, la tête penchée en avant, les yeux fixés au sol. D’un mouvement rapide elle releva la tête, me fixa deux secondes qui parurent une éternité, avant de se jeter brusquement sur moi, toutes canines dehors. Mon fusil à pompe était chargé et j’ai tiré un seul coup qui a fait mouche immédiatement. À cette distance, il ne restait plus rien de la tête de ce qui fut Mathilde. On ne distinguait au-dessus de ses épaules que sa chevelure blonde et beaucoup de sang.



Soudain le fil de mes pensées est interrompu par un bruit sourd et violent. Ça vient de derrière la porte principale de la cave. Un deuxième coup, puis un troisième. On aperçoit le brillant d’une lame traverser la lourde porte. C’est une hâche. On les entend crier de l’autre côté du mur, elles semblent avoir envahi la ferme … tout le monde dans la cave est pétrifié.

J’entends pleurer.
Je recharge mon fusil.
Saloperies.

 

 

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15 février 2006 3 15 /02 /février /2006 16:54

Ceux qui me connaissent savent que j’aime les comics, et que je ne suis jamais rassasié de lectures super-héroïques. Et j’ai la chance de compter parmi mes amis des gens qui savent tenir un crayon, et qui s’en servent rudement bien !
Alors voilà qu’après le talentueux Pierig, c’est l’illustre ChrisMic qui m’a imaginé dans la peau d’un super-héros bien connu…
Ce dessin vient de son excellent blog, que je ne peux que conseiller à tout le monde, et plus précisément d’une note dans laquelle il se demande « Pourquoi les chauves-souris volent ? » (c’est une chose qu’il faut savoir sur lui : il aime se poser des questions existentielles comme ça). Et sa réponse toute personnelle fait donc intervenir mon flair de fin limier, et je revêts pour l’occasion rien de moins que le costume du super-héros détective : Batman !

Alors merci beaucoup à ChrisMic d’avoir pensé à moi pour le rôle, et surtout de me laisser gentiment poster son dessin ici.

 

 

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14 février 2006 2 14 /02 /février /2006 18:56

Le 14 février c’est la Saint Valentin , autrement dit, la fête des amoureux. Et ces dernières années, un peu à l’image de Halloween ou de la fête des grands-mères, la Saint Valentin a pris des proportions de plus en plus importantes (médiatiquement et surtout commercialement).

Bref, on n’est pas obligé de la fêter, mais elle ne fait de mal à personne, donc chacun fait comme il le veut. Pour ma part je partage l’idée de ma fée selon laquelle on n’a pas besoin d’un jour particulier dans l’année où l’on s’aimerait plus que les autres. C’est pourquoi je n’apporterai pas ma pierre au romantisme ambiant du moment, mais tenterai une autre approche (qui a dit rébarbative ?).
Si certains font le rapprochement entre la Saint Valentin et la célébration romaine du dieu Faune le 15 février (les Lupercales), d’autres avancent que la mi-février correspond aux premiers accouplements de certains oiseaux (enfin, ceux qui échappent à la grippe aviaire) annonçant ainsi le début de la fin de l’hiver. Mais l’origine exacte de cette fête se perd quelque part en Angleterre au Moyen-Âge, sans que j’ai réussi à en savoir précisément plus (d’ailleurs si quelqu’un pouvait éclairer ma lanterne, je suis preneur).

Toujours est-il que le dieu romain de l’amour, Cupidon, y est souvent mêlé, et l’iconographie de la Saint Valentin ne manque pas de le représenter armé de son petit arc, prêt à attiser les sentiments de ceux sur lesquels il décochera ses flèches d’argent dans le coeur…

Voici en quelques mots la légende de Cupidon et de Psyché…
Cupidon (du latin cupere : désirer), alias Eros dans la mythologie grecque, était le fils de la déesse de l’amour et de la beauté, Vénus en personne. Celle-ci, affreusement jalouse de la beauté de Psyché, une jeune mortelle, ordonna à son fils de la faire tomber amoureuse de l’homme le plus laid de la Terre , pour la punir d’être si belle. Mais c’est Cupidon lui-même qui tomba sous le charme de la jeune femme, et pour la soustraire à la colère de Vénus l’emporta dans un palais caché de tous. Là, il la visitait chaque nuit, lui promettant une vie de bonheur et une descendance immortelle à condition qu’elle ne voit jamais son visage, afin qu’elle ne puisse le reconnaître. Psyché, mal conseillée par ses sœurs, ne put pourtant s’abstenir de regarder le visage de son amant, et l’épia une nuit à la lueur d’une bougie alors qu’il dormait. Déçu de ce manque de confiance en lui, Cupidon l’abandonna, et Psyché erra tristement à sa recherche. Mais l’histoire se termina plutôt bien : après une longue quête emplie de péripéties l’opposant à Vénus elle-même, elle finit par reconquérir le cœur de Cupidon, et c’est Jupiter en personne qui se chargea de la rendre immortelle, à l’égal des dieux, afin qu’ils puissent se marier enfin. De cette union, naquit une fille qui fut nommée Volupté…

Aujourd’hui Cupidon est représenté sous la forme d’un enfant androgyne, avec ou sans ailes, nus et armé d’une fleur ou plus souvent d’un arc. Son image a curieusement glissé pour passer de celle d’un beau jeune homme blond à celui d’un angelot facétieux. Personnellement je préférais cette image de gravure de mode à celle d’enfant ailé… et vous ?

 

 

Edit du 05.10.2010 :
À l'époque où j'ai écrit ce texte, j'étais muni d'un esprit facétieux et taquin. J'avais donc "caché" un lien vers une autre image qui vous permettait, en cliquant sur l'angelot débile ci-dessus, d'afficher un autre angelot, un peu différent, en la personne d'un archer nu comme un ver, ventripotent, l'oeil pas vif et ne cachant rien de ses attributs virils (arc, flèches et popaul en berne).
Je ne connais rien des rouages mystiques du système de référencement sur google, toujours est-il que par une équation qui m'est incompréhensible, je me retrouvais très souvent en première page d'une recherche google image sur des mots clés pourtant pas en rapport du tout (du genre : "jeune homme blond", "photo d'enfant", "gravure de mode ancienne", "fleurs d'enfant", etc, y-compris parfois des recherches des plus anodines et sans le moindre rapport avec cette image). Et croyez-moi, ce type de recherches est très courant, ce qui me ramenait environ 5 à 10 visites en moyenne par jour rien que pour cette photo. J'ai même reçu il y a quelques semaines, une plainte officielle d'un père de famille s'indignant de tomber sur cette photo en cherchant une photo d'enfant sur internet. Bon, en temps normal, rien que pour ce genre de plainte j'aurais laissé l'image en question en place, mais là, tous les jours je suis sidéré des renvois complètement hors de propos vers cette photo que me procure Google, dont décidément je ne comprendrai jamais la logique de référencement...
D'autant que je le redis encore une fois : cette photo n'apparaît pas sur mon blog ! Il fallait cliquer sur le lien caché pour la voir s'ouvrir en pop-up !!! (ce qui me fait dire aussi que le père de famille en question avait vraiment envie de la trouver cette photo, n'est-ce-pas Monsieur Pohardy ?, mais bref, passons). Même son nom n'expliquait pas cette sur-exposition sur le net (l'image se nommait banalement "cupidon2.jpg").
Toujours est-il que j'ai décidé qu'il valait mieux que j'ôte le lien pointant vers cette photo siiii choquante, ma blague de l'époque étant de toute manière de mauvais goût il paraît.
Ah, les joies d'internet.

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13 février 2006 1 13 /02 /février /2006 19:23

Voici une affaire qui pourrait sortir tout droit d’un scénario de la série Les Experts. Non pas les experts de Las Vegas, ni de Miami ou Manhattan, mais ceux de Sydney.
Car c’est dans la métropole australienne que s’est tenu une enquête pour le moins inhabituelle. Dix officiers de police d’une brigade de Sydney ont été soumis à un test d’ADN.
Pas dans le cadre d’une affaire de viol ou de tueur en série. Il s’agissait juste de retrouver celui qui avait uriné sur l’uniforme de leur chef dans les vestiaires.
L’histoire ne rapporte pas ce qu’il est advenu du coupable démasqué par la science, mais après ça on ne doutera plus aussi facilement de l’efficacité de la police !

(pour info, l’affaire remonte à janvier 2000… et oui, je ressors mes archives de temps en temps… ;o) )

 

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10 février 2006 5 10 /02 /février /2006 18:49

Après avoir vécu les nouvelles origines des Fantastiques version Ultimate dans les six premiers épisodes, voici le story-arc Doom, dans lequel nous apprenons ce qu'il est advenu de Victor Van Damme, seul des cinq participants à l'expérience de téléportation de Red, et dont on avait plus eu de nouvelle depuis lors.

Outre quelques flashbacks contant la jeunesse de Victor sous le joug d'un père tyrannique, froid et violent, on le retrouve lui aussi muté par son passage en Zone N. Alors que dans l'univers classique, Von Doom porte une armure de métal intégrale suite à l'accident qui l'a défiguré et dont il rend responsable Richards, ici Van Damme (rappelez-vous, son identité civile a été un peu remaniée dans cette version) a subi une transformation et possède des pouvoirs surhumains. Sa peau a été remplacée par du métal, il ne s'agit plus d'une armure. Son métabolisme s'est transformé en poison qu'il peut expulser par la bouche en un nuage toxique. Mais une chose n'a pas changé : dans l'univers ultimate aussi, il tient Red Richards pour responsable de son état, et à ce titre lui en veut mortellement.
Début d'un nouveau story-arc.
Ces six nouveaux épisodes nous amènent au premier confrontement entre Doom et les FF. L'équipe créatrice a changé, c'est Warren Ellis qui est au scénario, et Stuart Immonen qui assure les crayonnés. Si j'ai toujours apprécié Immonen dans ses différents travaux (Shock Rockets, Sebastian X, Superman : Identité secrète,...), je dois dire que je le trouve très irrégulier sur ces six épisodes-ci. Plutôt bon et fluide dans les quatre premiers épisodes, son trait se simplifie dans le plus mauvais sens du terme dans les deux derniers, on a presque l'impression de voir des esquisses et non ses dessins habituels, tant son style devient brouillon et minimaliste. Comme s'il avait été pris par le temps et avait fini en toute hâte, bâclant son travail. Très dommage.

Côté scénario par contre, Warren Ellis (The Authority, Planetary, StormWatch, Transmetropolitan,...) est fidèle à lui-même : c'est du bon et c'est varié.
À l'intrigue principale, il rattache habilement quelques subplots, flashbacks et digressions bienvenus. On apprend par exemple certaines choses qui en 40 ans n'ont jamais été abordées dans l'univers classique. Ellis s'attarde ainsi à donner des explications détaillées et scientifiquement documentées sur certains points telles que la téléportation ratée responsable de leur état, et répond à des questions cruciales comme « Que devient la nourriture que vient d'ingérer Red Richards quand il s'étire ? » ou encore «  La Chose va-t-elle aux toilettes ? ».
Le tout avec un humour qui fait mouche.
Question embarassante... (Cliquer pour agrandir)
Bref, on en apprend beaucoup sur les personnages auxquels on s’attache vraiment, l’originalité reste de mise et l’action est malgré tout au rendez-vous. Ellis s’impose sans difficulté alors que Immonen coince un peu sur la fin, mais dans l’ensemble ce story-arc est très intéressant, et reste une lecture que je recommande.
Réponse embarassée... (Cliquer pour agrandir)
(En VO ça se lit dans les épisodes #7-12 de UFF chez Marvel et en VF dans les #4-6 du magazine UFF chez Panini/Marvel France.)

 



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9 février 2006 4 09 /02 /février /2006 16:49

Personne n’aura pu y échapper ces derniers jours, l’affaire des caricatures de Mahomet a déchaîné les passions. La douzaine de dessins du prophète de l’Islam venus du Danemark font parler d’eux. D’un côté il y a ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une injure aux musulmans et qui condamnent ces dessins et tous les journaux qui les ont publiés, de l’autre il y a ceux qui refusent de sacrifier la liberté d’expression, la liberté de la presse, et je pousserais même jusqu’à dire la liberté de penser (et le premier qui me parle de Florent Pagny prend la porte), à l’autel de la religion et de ses valeurs « sacrées ».

Hier, un numéro spécial de Charlie Hebdo sur le sujet est paru, reprenant lui aussi dans ses pages les-dites caricatures, et surtout commentant fort pertinemment la situation actuelle. Ça faisait un bail, ça remonte à mes années étudiantes en fait, que je n’avais plus lu un Charlie Hebdo. Mais là je me suis fait un devoir de l’acheter et de le lire, pas dans un esprit de provocation (notre président Chirac qui taxe le journal de provocateur ferait bien mieux de le lire avant de se lancer dans un énième discours démago et politiquement correct, surtout sur un sujet d’une importance capitale), mais bel et bien comme un symbole de Résistance.
Résistance face aux fanatiques de tous genres et de toutes obédiences, qui placent leurs règles religieuses au-dessus des lois de la République. Ceux qui répondent à un dessin par des appels au meurtre ne méritent même pas la parole, pourtant on relaie bien dans les médias les discours de ces éberlués qui se partagent un cerveau pour 10 000, alors qu’on peine à entendre ceux qui voudraient juste revendiquer leur droit à dire NON à tout ça.

Une du numéro spécial du 8 février 2006
Au nom du respect des croyances et de la liberté de culte, il faudrait interdire, voire condamner et punir selon certains, des caricaturistes. C’est à tomber par terre tellement ça me semble aberrant. Quelle religion respecte comme ses égales les autres religions ? Quelle est la religion qui ne pense pas être sur le seul et unique « bon chemin » contrairement à toutes les autres ? Quelle est la religion qui ne cherche pas à convaincre ceux qui ne sont pas ses adeptes qu’elle est la seule valable, la seule vraie voie à suivre et que le reste n’est que sornettes et blasphème ? Quelle religion prône… la liberté de culte ?!

Le seul concept qui permet cela n’est évidemment pas une religion. C’est le principe de la République laïque. Elle assure à chacun le droit d’adhérer à la croyance de son choix, et garantit l’égalité des individus qu’ils soient catholiques, juifs, musulmans, athées, agnostiques ou que sais-je encore.
On ne peut pas imposer à un État laïc de vivre en respectant les règles (et interdictions) des religions, quelles qu’elles soient. Ne pas représenter Mahomet, ne pas manger de viande le vendredi, ne pas travailler le samedi… et pourquoi pas aussi interdire les transfusions sanguines comme le professent les témoins de Jéhovah ? Si on met le doigt dans l’engrenage, il n’y a plus de limite, il ne faut en aucun cas et pour aucune raison jouer le jeu des dogmes.

Les croyances ne doivent pas être affaire de société, encore moins de politique, elles doivent rester d’ordre privé et personnel. Malheureusement de plus en plus souvent elles s’immiscent là où elles ne devraient pas avoir droit de citer. Dans l’État, dans la santé, à l’école.
Et aujourd’hui le secrétaire général de l’Organisation de la Conférence Islamique (regroupant les pays musulmans représentés aux Nations Unies) demande officiellement à l’ONU d’adopter une résolution interdisant toute atteinte aux religions. Ce qui ne serait ni plus ni moins que la mort annoncée de la liberté d’expression et de l’esprit critique. Interdire la publication de dessins de Mahomet (hors toute considération esthétique ou qualitative, je le précise), s’excuser pour une soi-disant « offense » religieuse, limoger le rédacteur en chef de France Soir, c’est déjà un peu capituler devant les menaces, la haine et l’obscurantisme.
C’est pour cela qu’il faut faire front. Se ranger dans la lignée d’un Voltaire, d’un Hugo, d’un Ferry, d’un Jaurès. Pas d’un pape ou d’un mollah.

Attention, comprenons-nous bien, je ne suis pas de ceux qui condamnent les croyants. Au contraire même, il y a depuis toujours un concept qui me fascine, que je trouve très beau et infiniment respectable : la Foi.
La Foi qui révèle le meilleur de nous-mêmes, qui nous fait repousser nos limites dans le bon sens. La Foi qui déplace les montagnes. Je ne l’ai pas, mais j’admire très sincèrement celles et ceux qui l’ont. Ils représentent à mes yeux des oasis de pureté, conscients de leur fragilité et pourtant solides comme des rocs.
C’est pourquoi je fais bien la distinction entre Foi et religion. Car la religion n’est selon moi rien d’autre que le revers de la médaille de la Foi, le pendant néfaste qui autorise tous les excès, tous les non-sens et toutes les pires absurdités au nom d’une loi dite de Dieu, alors qu’elle a été rédigée, lue et interprétée par des hommes. Un moyen d’asservir les esprits pour asseoir le pouvoir d’hommes sur d’autres hommes.

C’est dans ce sens que je trouve qu’il faut défendre envers et contre tout la liberté de la presse, si durement acquise dans nos contrées. Ne pas céder face à ceux qui veulent mélanger politique et religion. Se battre pour la liberté d’expression et l’esprit critique, pas pour des croyances. Comme l’a très bien dit Richard Malka (avocat mais aussi auteur de BD telles que L’Ordre de Cicéron ou Section Financière) dans l’émission Culture et Dépendances de France3, il faut surtout se garder de légiférer dans le but de ménager des susceptibilités communautaires, ce serait sans fin et surtout ce serait faire fausse route. L’enfer est pavé de bonnes intentions il paraît. J’ajouterai à cela qu’à mes yeux la loi de la République doit concerner l’homme au sens universel du terme, pas l’homme en tant que composant de différentes communautés strictement délimitées et étanches au reste de la société.

Alors quand hier je suis allé acheter à midi mon Charlie Hebdo, et que le vendeur du kiosque à journaux m’a dit s’être fait littéralement dévalisé dès l’ouverture, j’ai repris un peu confiance en notre société. Après deux Maisons de la Presse et une demi-douzaine de vendeurs de journaux, il a fallu que j’envoie une charmante émissaire récupérer le dernier exemplaire dans un tabac-presse d’un petit village paumé. Sur l’agglomération colmarienne c’était impossible de dégotter un Charlie Hebdo à vendre passé 10 heures du matin.

Je trouve ça réconfortant de voir que nous sommes encore nombreux à vouloir faire comprendre que la Liberté des uns ne s’arrête pas là où commence la religion des autres.
Amen.

 

 

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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 16:48

Voici la dernière catégorie dans laquelle je n’avais jamais posté encore aucun article.
Pourtant elle est là depuis le début, et sa présence me paraissait légitime étant donné le nombre de CD qui peuplent ma discothèque. La musique j’en écoute depuis toujours, et j’ai réussi avec le temps à m’intéresser aux rythmes de tous horizons. Quand on est gamin, et cela s’accentue encore à l’adolescence, on a tendance à se cloisonner dans le « style de musique qu’on aime bien », sans chercher à en sortir et condamnant par avance et sans leur accorder la moindre chance tout genre musical divergent.

Si aujourd’hui encore mon genre de prédilection reste le pop-rock, je me suis ouvert depuis quelques années déjà au reste de la scène musicale, trouvant même des morceaux que j’ai appréciés là où je ne l’aurais pas cru.
Je me suis sorti de mes a priori qui voulaient que la variété c’est pauvre, lisse et niais. Que le rap c’est la négation de la mélodie et bas du front. Que la techno c’est abrutissant et toujours la même chose. Que le jazz c’est chiant, que le hard-rock c’est que des gueulards, que le classique c’est pour les vieux, que la country c’est pour les beaufs, et que le disco c’est ringard.

Ce sont des idées qu’on entend souvent, mais qui sont fausses. Mes contre-exemples s’appellent Eminem, Alain Souchon, Fred Blondin, Patricia Barber, Lyle Lovett, Metallica, Led Zeppelin, …
Eux et des multitudes d’autres. Pas besoin de renier U2 ou DireStraits pour affirmer qu’ils sont de vrais et bons artistes, au même titre que les Beatles ou Queen.

Tout ça pour dire donc que si j’ai comme tout un chacun des artistes-phares et des albums cultes, je n’en écoute pas moins un peu de tout. Ce qui ne signifie pas par contre que j’apprécie tout ce que j’entends, nuance !

C’est suite à la remarque de l’ami Olivier qui me demandait quand j’allais enfin parler de musique que je me suis rendu compte que ce n’est pas aussi évident que ça. Parler d’un film ou commenter une BD, ok, je sais à peu près faire, mais mettre en mots ce que m’inspire une chanson… c’est un tout autre exercice. Peut-être serait-ce plus facile si j’étais moi-même musicien, mais manque de bol, même L’Eau Vive je n’ai jamais été foutu de la jouer correctement à la flûte en cours de musique du collège !
Alors pour contourner la difficulté, je commence ici par un petit texte d’introduction au thème de cette catégorie d’articles, histoire de planter le décor. J’espère que tu ne m’en voudras pas Olivier, promis, la prochaine fois je parle d’un album !

 

 

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7 février 2006 2 07 /02 /février /2006 17:23

Souvenirs, souvenirs…

Hiver 1997, dans mon 25 m² de la rue des Anges (je sais, c’était prédestiné) à Valenciennes. Un soir du mois de février, on toque à ma porte. Il est un peu tard et je ne suis pas très présentable en caleçon et vieux t-shirt, mais j’ouvre quand même ; c’est certainement Nono ou Stéph qui passe me voir.
Perdu.
C’est ma voisine du dessus, une brunette charmante au demeurant. Surprise, bafouillage d’usage en guise de bonsoir. Elle ne me laisse pas le temps de me reprendre et demande dans la foulée : « Désolée de vous déranger, mais est-ce-que vous avez un fouet par hasard ? ».

Quelques secondes de silence.

Je lui réponds que non, ne réalisant que plus tard qu’elle parle de l’ustensile de cuisine. Le petit laps de temps qu’il m’a fallu pour répondre lui a visiblement suffit pour faire le cheminement inverse de mes pensées, et c’est très certainement en comprenant le double-sens de sa question qu’elle se met à rougir, bredouillant un rapide « tant pis, merci quand même ! » avant de disparaître dans les escaliers.
(Cela dit, si je n’avais pas de fouet, en revanche j’avais reçu quelques temps auparavant de la part d’amis bienveillants et farceurs une paire de menottes-gadget du plus bel effet. Mais je ne sais pas si ça l’aurait fait rire.)

En tout cas, le lendemain soir, la même voisine est descendue m’apporter un petit bol de fraises, pour « s’excuser du dérangement de la veille ». Vous pensez qu’il y avait un double-sens là aussi ?
Je m’interroge aujourd’hui encore.

 

 

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6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 12:38


« L’imagination est plus importante que le savoir. »

Albert Einstein, scientifique rêveur.

 

 

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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 12:54


300, de Zack Snyder avec Gerard Butler, Lena Headey, David Wenham et Dominic West.
Après le succès remporté par l’adaptation de Sin City, Frank Miller a donné son feu vert à la mise sur grand écran d’un autre de ses comics cultes, 300. Située en 481 avant J.C., l’histoire présente une mythique bataille de l’Antiquité, la bataille des Termopyles (qui n’étaient pas indiens - humour à 2 balles) qui opposa quelques milliers de Spartes à l’armée Perse de plus de 100 000 hommes. 300 soldats avec à leur tête le roi Léonidas (grand amateur de chocolat il paraît – on continue dans la vanne moisie), feront de leur sacrifice héroïque naître la légende. C’est Zack Snyder, qui a le vent en poupe depuis son excellent et percutant L’Armée des Morts, qui réalise le film, et ça promet d’être spectaculaire. Souhaitons qu’il saura inscrire son film dans l’efficacité dont il a déjà fait preuve par le passé et qu’il parviendra à redorer le blason des épopées grecques de l’Antiquité en évitant les omniprésents bavardages qui ont plombé la fresque Alexandre d’Oliver Stone. J’attends vraiment beaucoup de l’équation Miller + Snyder.
Pas de date de sortie précise pour l’instant.

300, un film
Le Dahlia Noir
, de Brian de Palma avec Josh Hartnett, Scarlett Johansson et Hillary Swank.
Encore une fois, un film avec une affiche très alléchante !
Jugez plutôt : l’adaptation d’un des romans les plus célèbres du sulfureux auteur James Ellroy par le cinéaste de génie De Palma, avec un casting d’acteurs de la nouvelle garde, bourrés de talent et de classe (ahhhhhhh Scarlett ….). Ça fait vraiment envie. Mais comme rien n’est jamais réussi à l’avance, mieux vaut voir pour juger. Plus les promesses sont grandes plus les désillusions font mal. Si Brian De Palma a essuyé pas mal d’échecs et de critiques sur ses derniers longs métrages (en particulier Femme Fatale et Mission to Mars qui sont très loin d’avoir fait l’unanimité en leur faveur), il n’en reste pas moins un cinéaste majeur des trente dernières années, et même un « mauvais » De Palma conserve bien des qualités. On peut donc espérer que le réalisateur se surpasse et donne le meilleur de lui pour ce film adapté d’un roman qui lui tient particulièrement à cœur. Moi j’y crois.
Pas de date de sortie précise pour l’instant.

Affiche réussie pour un film qu'on espère convaincant.
The Fountain
, de Darren Aronofsky avec Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn.
L’histoire de ce film s’étend sur trois siècles, durant lesquels seront mis en parallèle la quête d’immortalité et l’histoire d’amour entre un homme et une femme. Avec Aronofsky aux commandes on peut s’attendre à des images fortes et marquantes, réhaussées par la star montante Hugh Jackman et la toujours impeccable Rachel Weisz. Reste à savoir où se situera le film : action ou romantisme ? Parions sur Aronofsky pour trouver le juste milieu, ou pourquoi pas une voie détournée.
Pas de date de sortie précise pour l’instant.


Fragile
, de Jaume Balaguero avec Calista Flockhart, Richard Roxburgh.
Le film vient de rafler les prix et récompenses au festival fantastique de Gérardmer, ce qui ne m’étonne pas de la part du réalisateur de Darkness et La Secte sans Nom. L’histoire met en scène une infirmière dévouée dans un hôpital pour enfants où il se passe des choses inexplicables. On comprend vite que le bâtiment est habité par quelque chose d’autre que les malades et les soignants… Espérons que les récompenses en festival vont booster la distribution de ce film en salles.
Pas de date de sortie précise pour l’instant.


Rise
, de Sebastian Guitierrez avec Lucy Liu, Michael Chiklis, Robert Forster et Marylin Manson.
Produit par Sam Raimi, le film raconte le combat d’une journaliste et d’un flic contre une secte mystérieuse. C’est avant tout une histoire de vengeance froide qui pourrait tourner en polar urbain, sec et violent, avec comme bonus un casting de « gueules » qui fait envie. Bien sûr ça pourrait tout aussi bien tourner en eau de boudin avec un scénario à ras-les-paquerettes, mais j’ai envie de lui faire confiance à ce petit film sans grande ambition. Verdict après visionnage.
Pas de date de sortie précise pour l’instant.

Michael Chiklis, star montante depuis The Shield
Sin City 2
, de Frank Miller et Robert Rodriguez avec Mickey Rourke, Clive Owen, Brittany Murphy, Rosario Dawson.
Après l’énorme Sin City, et comme le public ainsi que la critique avait aimé le film, il était évident qu’une suite verrait le jour. Une bonne partie des acteurs du premier devraient donc revenir dans le second film, toujours basé sur le comic-book de Frank Miller. Toujours en Noir & Blanc hyper stylisé, toujours en greenscreen pour le tournage. Espérons que la deuxième plongée dans les bas fonds de la ville du pêché sera aussi réussie que la première. En tout cas, moi j’en serai.
Pas de date de sortie précise pour l’instant.


Wolf Creek
, de Greg McLean avec John Jarratt et Cassandra Magrath.
Survival venu d’Australie, précédé d’une très bonne réputation. Classique situation de départ : 3 randonneurs partent en trekking dans le désert australien. Leur véhicule tombe en panne et un redneck du coin leur propose son aide. À partir de là, le cauchemar pour ces 3 aventuriers commence… À noter tout de même que le film est inspiré de faits réels. On nous promet de l’angoisse, un peu de gore et pas mal de sang. Ça ne peut que être bien dans ces conditions non ?
Pas de date de sortie précise pour l’instant.


Zodiac
, de David Fincher avec Robert Downey Jr, Jake Gyllenhaal, Anthony Edwards et Gary Oldman.
Un film de David Fincher est toujours un évènement. Celui-ci reprend le thème qui l’a fait connaître avec Seven, à savoir un Serial Killer, qui a réellement existé dans la région de San Francisco et y a sévit dans les années 60-70 sans jamais se faire arrêter. L’épopée du tueur du zodiaque promet un retour aux sources pour son réalisateur, mais ne manquera pas d’être comparée sous toutes les coutures au cultissime Seven. Film à fort potentiel, mais à double-tranchant donc.
Pas de date de sortie précise pour l’instant.


Zwartboek
(The Black Book), de Paul Verhoeven avec Carice Van Houten et Thom Hoffman.
Enfin un nouveau film du hollandais fou Verhoeven. Celui-ci a quitté Hollywood pour revenir au pays raconter une histoire de résistance durant la seconde guerre mondiale. Oh oui, dit comme ça, ça peut sembler hyper-bateau et archi-revu. Sauf que c’est Verhoeven qui est à la barre, et qu’il n’a plus la censure américaine sur le dos pour l’empêcher de s’exprimer comme il l’entend. À voir absolument donc.
Pas de date de sortie précise pour l’instant.


Voilà, le tour d'horizon de ce que promet 2006 est terminé. Évidemment la liste ne se veut pas exhaustive, mais elle donne déjà un bel aperçu de ce qui sortira en salles. Je ne sais pas vous, mais moi je crois que je vais passer une belle année de cinéma !

 

 

 

 

 

 

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