Exercice d’échauffement : Écrire la carte de vœux qu’on aimerait recevoir en fin d’année.
Des sourires, de la douceur, de la bonne humeur et une pointe d’inspiration, du bon pinard et du chocolat, une balance compréhensive, des jeux d’enfants et quelques-uns réservés aux plus grands, des éclats de rire entre amis et le plaisir de les retrouver autour d’une table sans peur, sans reproche et sans geste barrière, voilà bien tout le mal que je te souhaite pour que la nouvelle année efface efficacement la précédente !
Exercice d’échauffement 2 : Écrire une phrase sous forme de pangramme, chaque lettre de l’alphabet (dans l’ordre) servant de première lettre à un mot (quelques petits mots de jonction sont autorisés).
Avec Brio, Classe, Discrétion Et Filouterie, (le) Garnement Hélitreuilla Insidieusement (et) Joyeusement (un) Koala Langoureux, Méchamment Neurasthénique (et) Ostensiblement Prétentieux Qui Restait Stoïque, Tout (en) Urinant Vers (le) Wapiti, (c’est classé) X, Youppi ! (allez) Zou !
Consigne 1 : Choisir deux personnages réels ou fictifs, humains ou non, tirés de notre imagination ou non.
Charles Magne et Tonton Kristobald
Consigne 2 : Choisir deux noms de rues
Rue de la Paix et Rue de l’École
Consigne 3 : Écrire un texte mettant en scène les deux personnages, utilisant les deux noms de rues, en mentionnant à un moment qu’il s’agit d’une histoire vraie, et dont le titre est : « Des Hommes en Gris » (titre tiré au sort). Temps d’écriture – réflexion : une vingtaine de minutes.
Tonton Kristobald avait deux grandes passions : l’Histoire et le Jeu d’Échec. Aussi, quand il rencontra au détour de la rue de l’École un dénommé Charles Magne (en deux mots!) il y vit comme un signe !
Charles lui paru immédiatement sympathique avec sa longue barbe et ses chemises à fleurs multicolores. Il s’était présenté à lui en ces mots : « Bonjour cher ami, je suis Charles, Charles Magne, vous venez souvent par ici ? ».
La discussion s’était aussitôt engagée entre eux et paraissait couler de source, naturelle. Toute inattendue qu’était leur rencontre, elle semblait pourtant écrite à l’avance, un signe de la vie, un de ces rendez-vous incontournables. Comme lorsque vous tirez la carte « Rendez-vous Rue de la Paix » au Monopoly : le hasard scelle votre destin !
Au cours de leur discussion, ils n’avaient pas tardé à découvrir un point commun : la passion pour le Jeu d’Échec. Tonton Kristobald et Charles Magne devinrent dès lors inséparables, et tous les jours à l’heure du café, ils se retrouvaient dans un petit bar à l’ambiance cossue, ou quelques lecteurs de romans côtoyaient des amateurs de café de Colombie, des lanceurs de fléchettes et des joueurs d’Échec…
Très vite ils étaient devenus des habitués jusqu’à finir par se confondre avec les meubles.
Tous les jours ils se retrouvaient là, Tonton Kristobald et Charles Magne, s’affrontant de partie en partie, chacun son tour engageant l’un les pions blancs, l’autre les pions noirs. Tantôt les noirs, tantôt les blancs. C’était de là que leur avait été accolé ce surnom : « Tonton Kritobald et Charles Magne : les hommes en gris ».
En tout cas c’est comme cela que Tonton Kristobald m’a raconté sa rencontre avec Charles Magne et je le crois, pourquoi donc ne serait-ce pas une histoire vraie ?