Voici la dernière catégorie dans laquelle je n’avais jamais posté encore aucun article.
Pourtant elle est là depuis le début, et sa présence me paraissait légitime étant donné le nombre de CD qui peuplent ma discothèque. La musique j’en écoute depuis toujours, et j’ai réussi avec le temps à m’intéresser aux rythmes de tous horizons. Quand on est gamin, et cela s’accentue encore à l’adolescence, on a tendance à se cloisonner dans le « style de musique qu’on aime bien », sans chercher à en sortir et condamnant par avance et sans leur accorder la moindre chance tout genre musical divergent.
Si aujourd’hui encore mon genre de prédilection reste le pop-rock, je me suis ouvert depuis quelques années déjà au reste de la scène musicale, trouvant même des morceaux que j’ai appréciés là où je ne l’aurais pas cru.
Je me suis sorti de mes a priori qui voulaient que la variété c’est pauvre, lisse et niais. Que le rap c’est la négation de la mélodie et bas du front. Que la techno c’est abrutissant et toujours la même chose. Que le jazz c’est chiant, que le hard-rock c’est que des gueulards, que le classique c’est pour les vieux, que la country c’est pour les beaufs, et que le disco c’est ringard.
Ce sont des idées qu’on entend souvent, mais qui sont fausses. Mes contre-exemples s’appellent Eminem, Alain Souchon, Fred Blondin, Patricia Barber, Lyle Lovett, Metallica, Led Zeppelin, …
Eux et des multitudes d’autres. Pas besoin de renier U2 ou DireStraits pour affirmer qu’ils sont de vrais et bons artistes, au même titre que les Beatles ou Queen.
Tout ça pour dire donc que si j’ai comme tout un chacun des artistes-phares et des albums cultes, je n’en écoute pas moins un peu de tout. Ce qui ne signifie pas par contre que j’apprécie tout ce que j’entends, nuance !
C’est suite à la remarque de l’ami Olivier qui me demandait quand j’allais enfin parler de musique que je me suis rendu compte que ce n’est pas aussi évident que ça. Parler d’un film ou commenter une BD, ok, je sais à peu près faire, mais mettre en mots ce que m’inspire une chanson… c’est un tout autre exercice. Peut-être serait-ce plus facile si j’étais moi-même musicien, mais manque de bol, même L’Eau Vive je n’ai jamais été foutu de la jouer correctement à la flûte en cours de musique du collège !
Alors pour contourner la difficulté, je commence ici par un petit texte d’introduction au thème de cette catégorie d’articles, histoire de planter le décor. J’espère que tu ne m’en voudras pas Olivier, promis, la prochaine fois je parle d’un album !