Quand je cause d'un film, je fais souvent des articles plutôt longs, et pas toujours en phase avec l'actualité du moment. Dans cette page d'avis vite dits je me propose de faire exactement l'opposé : quelques mots rapides pour donner un avis sur ce que je viens de voir. Certains films feront peut-être par la suite l'objet d'articles plus complets, ou pas. Cette page est donc mise à jour en même temps que l'encart "Vu récemment" qui pointe vers elle...
Plebs saison 2 : Les 3 zozos de l'antiquité s'enhardissent et refont des leurs dans cette saison 2 un peu plus aboutie et moins fourre-tout et brouillonne que la première. C'est un peu plus structuré, les gimmicks ont bien pris leurs places, on connaît bien les persos et donc on rit encore plus que dans la première saison. Ça reste follement original, vraiment drôle et très décalé, et surtout on en redemande encore et encore car c'est bien trop court (le format est chouette et bien adapté au concept de la série, mais le nombre d'épisodes devrait être revu à la hausse !). Vivement la saison 3 ! Je n'ai qu'une chose à ajouter : Salve Grumio !
Night Call : Voilà un film qui sort des sentiers battus. Il met en scène un anti-héros assez détestable (mais vraiment, je n'ai pas réussi à trouver un seul angle sous lequel il aurait pu m'apparaître positivement) qui est une caricature et en même temps une dénonciation de l'info-spectacle telle qu'elle existe et est pratiquée aux USA (et de + en + chez nous d'ailleurs). Tout dans ce film fait froid dans le dos et le personnage incarné à la perfection par un Jake Gyllenhaal ahurissant est juste glaçant. Et pour une raison simple : tout a l'air si vraisemblable et crédible qu'on se demande à quel point il s'agit de fiction, ou même s'il s'agit réellement d'une fiction ou de simples faits réels transposés dans un film... Vraiment dérangeant, ce film à les défauts de ses qualités : il atteint si bien son but qu'on en peut pas "aimer" ce film qu'on on aimerait un film classique avec des personnages attachants auxquels on s'identifierait. C'est captivant, hypnotisant, et ça fait peur. Parce que ce film ressemble plus à un miroir qu'à une fiction. Très surprenant. Et à voir.
Plebs saison 1 : l'OVNI de l'année sur lequel je suis tombé totalement par hasard et qui m'a attiré juste par la dégaine des trois loustics qui servent de personnages principaux. Évidemment c'est britannique, ça se passe dans une Rome antique totalement fantaisiste et ça raconte les aventures et mésaventures de deux plebéiens Stylax et Marcus et de leur esclave Grumio. Ces trois là enchaînent gaffes et déconvenues dans à peu près tous les domaines, mais principalement avec la gente féminine. C'est drôle, complètement décalé, parfois non-sensique, souvent bien trouvé et tout cela fait qu'on se marre bien devant un truc qu'on ne pourra pas s'empêcher de trouver très bizarre au premier abord. Et puis c'est court, rythmé et original, 3 qualités pas si courantes que ça, et 3 excellentes raisons de découvrir et regarder cette série télé !
Dead Set : Mini-série anglaise de 2008 qui associe deux genres phares des années 2000 : la téléréalité et le film de zombies. Les zombies envahissent le monde, et parmi les rares survivants il y a les candidats du Big Brother (ou Loft Story si vous préférez) du moment. Autant dire des quiches et des décérébrés. C'est court, ça ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit mais en bon divertissement à l'anglaise ça se permet quelques frivolités et pics bien sentis à l'encontre de la téléréalité et de la télévision en général. Il y a de la barbaque (en veux-tu en voilà même), du décolleté plongeant, du cradouille bas de plafond, du cocasse et bien sûr de l'ironie à la britannique. Ce n'est pas transcendant mais c'est plutôt amusant à regarder du fait que c'est court et que ça ne se prend pas au sérieux, Plus aurait été trop, mais en transition entre deux séries plus longues c'est sympa. Bon, pas de quoi crier au génie non plus hein. Et puis faut aimer les zombies of course.
Magic in the Moonlight : Woody Allen aime varier les styles et les ambiances, mais toujours en jouant sur les relations entre les personnages et avec comme thème principal bien souvent l'amour. Ici encore c'est le cas, le réalisateur nous entraîne dans une époque révolue, teintée d'une ambiance surannée, d'un ton à la fois précieux et moqueur, avec ce qu'il faut de beauté et de pureté (avec une touche à peine ostentatoire de naïveté) dans chaque plan pour qu'on ne puisse s'empêcher de penser en voyant ce film "c'était vraiment mieux avant"... Le contexte de la magie, de la prestidigitation et de la voyance lui permet de se jouer de ses personnages et de leurs croyances et certitudes, ce qui est plutôt malin et bien amené. Certes on ne va pas révolutionner le genre (ni du film d'amour, ni du film de magie) mais on passe un moment paisible et agréable à voir s'ébattre une série de personnages tous plutôt bien troussés. Pas le film de l'année, pas très marquant au final, mais amusant. Un film mineur de Woody Allen quoi qu'il en soit.
Quai D'Orsay : Excellente adaptation de la BD, elle-même directement inspirée de l'expérience de son auteur au sein du ministère des affaires étrangères du temps où Dominique de Villepin en était le ministre. Forcément le parrallèle entre les personnages fictifs et les personnages réels ainsi que les événements à peine maquillés qui sont décrits donnent au film une couleur particulière et un humour qui fait mouche. C'est drôle mais aussi ironique, sans méchanceté mais pourtant plutôt acide par moments, et surtout ça montre un envers du décor qui est d'autant plus en décalage avec ce qu'on nous montre habituellement à voir, que l'on sait que tout cela est à peine modifié et à peine exagéré. Le ministre-tornade toujours en mouvement, les stabylos en outils primordiaux, les discours réécrits mille fois sur des concepts aussi insaisissables que variables, les conseillers et spécialistes en tout genre qui vivent dans un monde à part... tout cela est traité avec un humour fin et intelligent, et font de ce film une chouette comédie, qui sort des sentiers battus et très agréable à regarder.
Olive Kitteridge : Mini-série de 4 épisodes d'une heure environ, Olive Kitteridge adapte le roman qui a remporté le prix Pulitzer en 2009. L'histoire est dure et âpre par bien des aspects, sans concession vis-à-vis des personnages et entièrement centrée sur ceux-ci : pas d'action, très peu de rebondissements mais plutôt une lente évolution qui agit sur les personnages comme l'érosion sur les falaises bretonnes : lentement mais sûrement. On peut taxer la série d'un certain pessimisme et on a du mal à en dégager une véritable leçon ou morale, pourtant le destin des Kiterridge, petite famille provinciale sans aspérité ni attrait remarquable, se laisse regarder sans ennui, justement peut-être parce qu'il parle des gens simples et communs, comme on en croise tous les jours, comme nous. Bien que j'espère tout de même avoir dans mon existence un brin de fantaisie supplémentaire que dans la vie de l'héroïne de l'histoire !! Pas une série d'exception donc, mais quelque chose de propre, maîtrisé, réfléchi et calme. Certes cela se voit sans réelle passion, mais ce n'est pas par manque de qualité.
Orange is the new Black saison 2 : La saison 2 prend une couleur un tout petit peu plus dramatique sans pour autant abandonner complètement la comédie. Les tensions montent et s'exacerbent, les personnages évoluent et certains se durcissent nettement, les flashbacks restent la plupart du temps intéressants et mettent ponctuellement en avant tel ou tel personnage secondaire mais cependant attachants. Cette saison est un peu plus équilibrée dans le traitement des personnages puisqu'il n'y en a pas réellement qui se détache plus que les autres à mon sens (Pornstache étant absent de presque toute la saison). J'ai une petite faiblesse cependant pour Caputo d'une part et Crazy Eyes qui a droit à un flashback tout particulièrement touchant lié à son enfance. La troisième saison s'annonce intéressante si elle poursuit dans la lignée de la seconde et que les personnages continuent à aussi bien évoluer.
Orange is the new Black saison 1 : Mélange de drame et de comédie par la créatrice de Weeds on y retrouve le ton des débuts de la famille Botwin. Avec une coloration plus marquée côté comédie malgré tout, et contrairement à Weeds, l'héroïne principale est le personnage le moins intéressant en fin de compte de la série, se faisant voler la vedette et l'attention par l'ensemble de ses codétenues, toutes plus barrées les unes que les autres. Sans parler du génial Pornstache, maton caricatural aussi hilarant et pathétique que détestable. Jason Biggs essaie d'exister au milieu de tout ça mais y peine réellement. Loin de la noirceur d'un Oz, on retrouve toutefois certaines recettes : les flashbacks sur la situation des prisonnières avant leur incarcération par exemple permettent de donner de la profondeur à chacun des personnages. Pas aussi percutante que Weeds dans la comédie ou que Oz dans le dramatique, OTNB est un entre-deux plaisant mais forcément plus anecdotique que les deux exemples précédents auxquels la série sera forcément comparée à un moment ou un autre.
Puzzle : Je suis allé voir ce film principalement pour deux raisons : Paul Haggis et Liam Neeson. J'avais adoré Collision, le film oscarisé du réalisateur, et Liam Neeson est de ces acteurs qui savent traîner un charme et une mélancolie à part dans leurs rôles dramatiques. La recette du film choral est encore une fois appliquée ici, avec des liens et des résonnances entre les différents personnages et situations, mais contrairement à Collision il y a ici le parfum de la recette, la dose d'artificiel qui empêche de se fondre et s'impliquer totalement dans le film sur sa longueur. Certaines scènes, certains passages fonctionnent merveilleusement bien, mais l'ensemble m'a laissé perplexe. Les comédiens dans l'ensemble sont tous très convaincants, c'est plutôt le scénario qui manque un peu de cohérence. On sort de ce film en repensant à son titre et on se dit que malheureusement il a manqué quelques pièces au puzzle pour retrouver la magie de Colision. Mériterait peut-être un second visionnage pour être correctement jugé...
Engrenages saison 5 : On dit souvent que Engrenages est la meilleure série française du moment et c'est plus que mérité comme réputation ! De saison en saison la série se bonifie, prend de l'assurance, de l'ampleur et devient le mètre-étalon de ce qui se fait de mieux par chez nous, à la manière de ce qu'a pu être Mafiosa par exemple. Cette saison ne déroge pas à la règle : un double-meurtre clauque en début de saison qui va vite s'avérer au centre d'un enchevêtrement de différentes intrigues annexes toutes plus ou moins reliées entre elles. Des personnages toujours ancrés dans le réel, pas de tout noir ou tout blanc, des êtres humains tout simplement avec leurs bons côtés et leurs failles, voilà qui sont les héros de cette série. Et puis mention spéciale pour les dialoguistes qui se sont visiblement fait très plaisir avec le personnage au premier abord fort antipathique du commissaire Herville, truculent de répartie et de vulgarité. Vivement la saison 6 !!
Penny Dreadful saison 1 : Cette série a pour elle de nombreux atouts. Production américano-anglaise elle bénéficie des moyens des uns et de la classe des autres. Un casting de standing, des décors et une reconstitution de la fin du XIXè siècle digne d'un film à gros budget, et une galerie de personnages qui puise dans la littérature fantastique de l'époque ce qui permet de côtoyer divers mythes, de Frankenstein à Dorian Gray, en passant par des démons, des vampires et des loups garous... Le traitement est résolument adulte donc pas de compromis tiédasse façon tout public. Reste que... le scénario pêche un peu par moment, traîne en longueur parfois, s'avère prévisible d'autres fois. On ne parvient pas à s'attacher réellement aux personnages, tous d'une froideur étonnante. On a un peu l'impression de voir un plagiat un peu économe en énergie de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires de Alan Moore, l'humour noir en moins. L'ambiance est travaillée, l'ensemble est très bien maîtrisé mais il manque une étincelle de folie pour embraser le tout. Peut-être arrivera-t-elle à la saison 2 ? Je la suivrai en tout cas, car le potentiel est clairement là.
Interstellar : Du grand cinéma !! Désastres écologiques, trous de ver, relativité du temps, instinct de survie de l'individu et de l'espèce, morale, amour, exploration... autant de thèmes et de concepts abordés dans ce film dense et profond. Certains concepts pas évident à matérialiser et concevoir à l'écran sont pourtant montrés et utilisés, ce qui fait du film un film plutôt courageux dans le sens où il ne craint pas de perdre des spectateurs en cours de route (c'était déjà le cas de Inception). Et le pari est encore une fois gagnant, car le film nous mène là où il veut : à nous faire réfléchir. C'est intéressant d'ailleurs, j'y ai trouvé quelques échos avec le roman La Formule de Dieu de J.R. dos Santos dans la manière d'exposer des concepts et théories scientifiques et philosophiques poussées, de s'en servir pour la narration et éveiller ainsi une réflexion chez le spectateur / lecteur qui survivra longtemps au temps consacré à l'oeuvre. Interprétation impeccable à tous les niveaux, effets spéciaux renversants, bande son intimement mêlée aux images, cohérence du propos : tout y est. Du spectacle et de la matière à réfléchir, tout ce que j'adore. À voir absolument !
Borgia saison 3 : la troisième et ultime saison pour une série qui à l'origine était prévue en 5 saisons, rien que cela prouve que Borgia n'a pas atteint son but. Cette saison est du coup découpée par tranches, chaque épisode se rapportant à une année, ce qui lui donne un côté très scolaire et compte-à-rebours dénué de suspense (on est d'accord, l'Histoire reste l'Histoire, n'empêche que d'amener la narration sur ce canevas tue un peu la dynamique). On apprend des choses, on se pose des questions sur la véracité de certains faits, il y a quelques scènes marquantes (les diverses tortures pas exemples), quelques déceptions aussi (Lucrezia n'aura jamais tenu le rôle auquel je m'attendais). Finalement les deux dernières saisons auront été centrées sur Cesare, l'acteur Mark Ryder étant l'une des bonnes surprises de la série. Sur son ensemble elle reste décevante, surtout de la part de Tom Fontana qui avec Oz m'avait habitué à beaucoup plus fort et intéressant.
Les Rayures du Zèbre : Je ne me lasserai décidément jamais de Benoît Poelvoorde, de son accent belge reconnaissable entre tous, et de son incroyable capacité à jouer des connards de base, des gros cons mâtinés de beauferie mais qui enfouissent toujours en eux une part de tristesse et de faiblesse touchante. Le film m'a surpris car il est très loin de ce que je pensais au départ : oui la part de comédie est importante mais il y a une sous-couche dans ce film qui elle relate une situation bien moins propice au rire et à la moquerie. Et pour une fois, Poelvoorde ne tient pas la baraque tout seul : il est entouré de seconds rôles vraiment bien tenus et réussis, et qui apportent à ce film un certain équilibre dans la narration qui échappe parfois aux films où le belge bouffe l'écran et ne laisse plus suffisamment de place à ces collègues. Bonne surprise.
The Knick saison 1 : Wouahou, Soderbergh a fait fort sur cette série ! Reconstitution superbe de la médecine du début du XXème siècle et du New-York de l'époque, cette série est une sorte de Dr House d'avant-guerre. À l'époque du début de l'électrisation des villes, les toubibs apprennent et expérimentent plus qu'ils ne sauvent, surtout quand il s'agit de chirurgie intrusive... La caméra est sans concession et n'hésite pas à s'attarder sur les mains des médecins qui visitent les viscères de leurs patients, âmes sensibles s'abstenir (bien que ce serait dommage, vous rateriez un sacré truc). La réalisation est superbe, le scénario n'est pas ce qui se fait de plus original en ce qui concerne la caractérisation des personnages et certaines situations, mais il reste solide et cohérent de A à Z. Clive Owen est grandiose dans son rôle, il éclipse un peu les autres comédiens, sauf peut-être l'ambulancier truand qui en impose par son physique et son charisme. J'attends de pied ferme la saison 2 !!
Extant saison 1 : Très inégale cette série sur la longueur. Le début est intrigant et prometteur, l'image est soignée, il y a de chouettes idées de détails qui montrent qu'on est dans un futur proche, et puis aux alentours du 5 ou 6ème épisode l'histoire part en sucette, les dialogues s'appauvrissent, la cohérence et la crédibilité des événements passent aux oubliettes, à croire que c'est un (mauvais) stagiaire qui a été chargé d'écrire certains passages. Je retiens surtout et avant toute chose le personnage de Ethan, le seul bien écrit et très bien interprété (l'idée de l'enfant robot n'est pas nouvelle chez Spielberg, il s'est visiblement fait plaisir encore une fois). Le dernier épisode remonte un peu l'ensemble de la fin de saison mais reste poussif, j'ai cependant aimé l'idée de confronter les deux "enfants" de Molly. La série a été reconduite pour une seconde saison, il faudra faire vraiment beaucoup mieux en écriture pour conserver l'attrait initial que seul la curiosité de voir un combo Halle Berry / Spielberg sur petit écran motivait. Très passable comme série pour le moment.
Gone Girl : Ayant lu le roman pas plus tard que cet été et l'ayant fortement apprécié, en particulier pour sa fin froide, cynique et dérangeante, j'étais curieux d'en voir l'adaptation sur grand écran, d'autant que Ben Affleck a à mon sens le physique idéal pour interpréter Nick le personnage masculin principal. Autres bonnes surprises : Fincher à la réalisation gage de maîtrise et de narration contrôlée (et l'intrigue le nécessite impérativement) et la trop rare Rosamund Pyke que je trouve plus intéressante de film en film. Je n'ai pas été déçu du film, il tient bien la route, colle d'assez près au bouquin bien que je regrette la quasi-inexistence à l'écran du père de Nick et la fin un peu trop rapidement envoyée qui n'appuie pas assez sur le côté "piège inextricable et désespérant" développé dans le livre. Ayant encore bien les détails du roman en tête j'ai trouvé le film très fluide et accessible, je me demande s'il en aurait été de même sans lecture préalable. En tout cas pour l'histoire, l'interprétation et la mise en scène, Gone Girl est un film que je conseille vivement !
Shameless US saison 4 : J'adore Shameless US !! Elle fait partie de ces trop rares séries qui commencent fort et qui pourtant ne cessent de s'améliorer de saison en saison. Sur cette quatrième saison le ton s'assombrit un peu, et bien qu'il reste de grands moments de poilade et des piques bien noirs et bien grinçants du genre à presque nous donner honter d'en rire, l'ensemble prend une tournure plus dramatique. Du reste un signe ne trompe pas : alors que souvent Shameless était classée dans les comédies, cette quatrième saison est unanimement qualifiée de drame par les programmateurs. Lip qui m'a cruellement manqué en début de saison est plus présent sur la fin de saison, Fiona qui a toujours été le roc de la famille voit les problèmes (et quels problèmes !) s'ammonceler à sa porte, quant à Frank quand on croit qu'il a touché le fond il parvient toujours à nous étonner encore plus fort dans la dépravation la plus totale. Mention spéciale au bouboule Chucky qui est juste hilarant. Shameless atteint des sommets, vivement la suite !!
Don Jon : Voilà un petit film sans grande prétention mais vraiment réussi ! Le film et ses protagonistes sont caricaturaux mais paradoxalement ils transpirent la réalité tant c'est bien écrit et bien maîtrisé scénaristiquement. Je me suis vraiment bien marré avec Jon et ses potes, Jon et sa famile, Jon et son curé, Jon et ses gonzesses, et bien entendu avec Jon et son porno. C'est frais, ça parlera à beaucoup de gens je pense, le ton est léger mais aborde tout de même des sujets plus profonds qu'il n'y paraît. Bref c'est à la fois drôle et intelligent, léger et sérieux, très bien interprété et finalement plutôt malin comme film. Je valide à 100% et j'attends avec impatience le prochain film écrit et réalisé par Joseph Gordon-Levitt car il a prouvé ici qu'il sait faire beaucoup plus que jouer la comédie !
The Equalizer : Wouahouh ! en voilà un film qu'il a de la gueule et qui envoie du bois ! Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en allant le voir et bien j'ai été très agréablement surpris. Denzel Washington assure du tonnerre dans son rôle de vigilant version monsieur-tout-le-monde mais quand-même-pas-comme-tout-le-monde-en-fait. La réalisation est aux petits oignons, toujours à deux doigts d'en faire trop mais sans jamais franchir la ligne, Chloé Moretz est assez bluffante de fragilité en jeune prostituée maltraitée, et le bad guy interprété par Marton Csokas est terriblement bien réussi : un vrai psychopathe de première classe. La première scène durant laquelle Bob démontre ses talents est juste énorme, le contraste entre le personnage et ce qu'il sait faire fonctionne à merveille. En fait ce film est à montrer en boucle aux dirigeants de Marvel : c'est à ça que devrait ressembler un film du Punisher bon sang de bois ! Bref, merci Denzel.
Thor 2 : Le Monde des Ténèbres : Bien bien bien... une nouvelle menace, des effets spéciaux qui en mettent plein les mirettes, Asgard qui a vraiment de la gueule, Sif aussi d'ailleurs, ... mais malgré l'action et les jolies images j'ai trouvé ça un tantinet soporifique. Même l'humour qui caractérisait le premier film tombe ici vraiment à plat, c'est poussif et sans surprise. J'ai beau faire, je n'accroche ni à Chris Hemsworth ni à Natalie Portman dans leurs rôles. Tom Hiddleston tire à nouveau toute la couverture à lui, Sir Anthony Hopkins cabotine gentiment et Idris Elba... bah je l'adore et il a de la gueule c'est incontestable mais je ne comprends toujours pas comment un dieu nordique peut être black. Pas grand chose à dire finalement sur ce film... ce qui je l'avoue n'est pas bon signe.
Californication saison 6 : petite déception que cette sixième saison. Il faut attendre la seconde moitié pour qu'elle décolle vraiment et que l'intérêt apparaisse. Au début c'est vraiment emprunté, ça marche à côté de ses pompes, l'humour ne fait pas mouche et les dialogues ont perdu de leur percussion habituelle. Heureusement qu'on retrouve un peu le Hank Moody qu'on aime sur la fin. Fin de saison qui d'ailleurs aurait pu faire une fin de série assez honorable, mais non il y aura une suite. Même côté filles à poil cette saison fait triste figure puisque Faith, l'égérie principale de la saison incarnée par Maggie Grace toute allumeuse qu'elle est restera à jamais prude devant la caméra... Reste Charlie Runckle sur lequel on peut toujours compter, bien qu'Evan Handler perde du poids à vue d'oeil. Et la somptueuse Karen reste somptueuse, même si son rôle tourne en rond depuis bien longtemps maintenant... J'aime toujours beaucoup Californication mais j'espère vraiment que la prochaine saison sera meilleure !
Ray Donovan saison 2 : La saison 2 confirme le bien que je pensais de la première. L'intrigue avance et se complique, la situation autour de Ray se resserre et il lui faut faire face à une montagne d'ennuis qui s'abattent sur lui et l'ensemble des Donovan. Jon Voight est toujours excellent dans son rôle de père indigne mais tellement cool. C'est toujours assez noir comme série, mais il y a des éclairs d'humour à froid de temps à autres qui font du bien. Quant aux personnages, cette série a la particularité de n'en abriter aucun auquel on puisse se rattacher plus qu'à un autre, ils ont tous leurs failles et sont tous à un moment ou un autre détestables au point qu'on voudrait les frapper. Grosse surprise de retrouver Sherilyn Fenn plus de 20 ans après Twin Peaks : elle a morflé la femme fatale. En tout cas Ray Donovan me plaît de plus en plus, vivement la saison 3 !
Dallas 2012 saison 2 : On a tous ses plaisirs honteux, pour moi ce relaunch de Dallas en fait partie. Il n'y a rien de bien nouveau dans cette resucée de soap à l'américaine, c'est même bourré de clichés et assez prévisible dans son ensemble. Mais... mais il y a un je ne sais quoi d'irrésistible dans l'envie de retrouver les Ewings sur petit écran. Biensûr ce n'est plus comme avant, mais pour les anciens ça vaut le coup. Sans compter que dans cette saison JR tire définitivement sa révérence, et que finalement c'est plutôt pas mal géré par les auteurs. Mention spéciale pour ce vieux brigand de Larry Hagman et à son compère chevrotant Ken Kercheval ! Ah et puis au chapitre des vieilles chandelles ça fait plaisir de revoir Colt Seavers puisque Lee Majors en personne vient conter fleurette à Sue Ellen ! Parmi les nouveaux Jesse Metcalfe reste proprement imbuvable, Josh Henderson détestable mais dans le bon sens du terme, et Julie Gonzalo reste ma préférée à mille lieues de la terne Jordana Brewster. À réserver cependant aux addicts de Dallas version 80's, pour les autres ça manquera cruellement d'intérêt.
Ray Donovan saison 1 : Ray Donovan arrange les problèmes des autres à prix d'or, mais a beaucoup plus de mal à régler les siens. Quand son père sort de prison plus tôt que prévu et débarque en ville, c'est toute la fratrie Donovan qui est au bord de la rupture... Cette série est un curieux mélange de passages trash et de rythme général lent. À l'image de Ray, monolithique mais capable d'une extrême violence. Ce qui m'a le plus plu ce sont les différentes personnalités qui composent la famille Donovan, le paternel Mickey en tête, interprété par un John Voight au meilleur de sa forme. Ray se démène pour toujours tout arranger, mais il n'échappe pas à sa propre part d'ombre, sur laquelle son père aime et sait appuyer pour faire mal. Mention spéciale aussi à Avi, homme de main de Ray à l'accent marqué (en VO), qui en plus d'être charismatique a l'avantage de parfaitement articuler ce qui fait de lui le seul personnage que je comprends en anglais dans le texte ! :o) Bonne première saison, qui m'a donné envie de voir la suite.
Les Gardiens de la Galaxie : film plutôt inattendu de la part de l'écurie Marvel qui met ici en scène des personnages de seconde voire de troisième zone de son univers. Et à l'arrivée on se retrouve avec un film qui justement est moins soumis au carcan des licences Marvel principales, ce qui lui ouvre de plus vastes possibilités, lui donne un surcroît de fraîcheur et de spontanéité tout en respectant grosso-modo les personnages de papier (il y aura moins de fans enragés qui hurleront au sacrilège si on modifie un tantinet l'origine de Peter Quill que si on touche à celle de Tony Stark par exemple). On retrouve cet humour décalé qu'on avait aimé dans le premier Iron-Man et sporadiquement dans Avengers. L'univers coloré et foutraque des Gardiens permet qui plus est de laisser libre-court à la fantaisie, et c'est un vrai + pour le film. Chris Pratt est excellent, les CGI convaincants, le rythme entraînant, la bande-son au top, le scénar est plutôt bien torché et l'ensemble donne un pur divertissement qui mérite vraiment le déplacement. Vive les Gardiens de la Galaxie !!
The Walking Dead saison 4 : le story arc centré sur la prison se poursuit et se termine, la saison 4 donne un coup d'accélérateur bienvenu. Les différences avec la version comics se font de plus en plus nombreuses ce qui redonne un peu de suspens à la série pour moi, bon point. La seconde partie de saison où le groupe de Rick est éclaté en plusieurs petits groupes qui se recherchent est plutôt bien foutu et anxiogène, le Terminus si c'est bien ce que je pense (en référence au comics toujours) va promettre une saison 5 très intéressante. J'ai bien apprécié les quelques épisodes centrés sur un ou deux personnages et donc plus initmistes de cette saison (le gouverneur, Daryll & Beth par exemple), le plus marquant pour moi restant celui de Tyreese, Carol et les trois enfants qui trouvent refuge dans la plantation de noix de pécan. La fin est vraiment dure émotionnellement. Sur l'ensemble, la saison 4 a été un bon cru de The Walking Dead !
The Blacklist saison 1 : James Spader est un de mes acteurs favoris. Peu connu malgré son immense talent. Quelque chose me dit que cette série-là va enfin le propulser sur le devant de la scène. D'ailleurs ça va s'enchaîner avec son rôle (la voix uniquement) du robot Ultron dans le prochain Avengers. On dit souvent de lui que c'est un acteur caméléon, pour moi au contraire il a une personnalité intense, un jeu puissant et inimitable. La série Blacklist vaut surtout par et pour lui, il faut bien le dire. Le reste du casting n'est pas mauvais, mais Spader s'impose largement au-dessus de la mêlée (un petit + cependant pour le Tom, le mari de l'agent Keen). Le scénario peine à démarrer vraiment pour ce qui est du fil rouge et la série ne prend réellement du "fond" qu'à partir de la moitié de saison. Auparavant on est plus dans un schéma 1 épisode = 1 tueur/enquête. J'espère que le succès (aux USA) rencontré par la série va la booster scénaristiquement et non pas inciter les auteurs à allonger artificiellement la sauce. Une évolution savamment contrôlée à la Breaking Bad serait tellement plus appréciable qu'une dérive un peu incontrôlée à la The Following...
The Raid 2 : Berandal : Bon sang de bois, j'ai failli oublier de causer de The Raid 2, vu en juillet ! Et pourtant, c'était du costaud, du sévère, de la baston comme on n'en voit pas assez souvent ! Déjà le premier opus envoyait du lourd, mais là ça se fout sur la gueule comme jamais. Tout ce que j'ai déjà pu dire sur le le premier film reste vrai dans cette suite, si ce n'est qu'on a encore quelques exploits individuels de plus qui vous scotchent au siège tellement c'est du haut niveau. Et je le reprécise pour ceux qui n'avait pas capté déjà sur le premier film : tout cela est filmé sans "trucage" (pas de câbles comme dans de nombreux films d'arts martiaux chinois par exemple), avec des coups très violents et extrêmement proches du coup porté (scènes bien souvent sources d'accidents du coup !). Les exploits physiques des acteurs et les chorégraphies des combats sont ce qui se font de mieux, moi c'est simple je n'ai jamais vu plus impressionnant. Après faut pas s'attendre à du Shakespeare non plus, mais vous ne vous attenderiez pas à un débordement d'action spectaculaire quand vous allez à la Comédie Française, faut juste savoir ce que va voir. Donc dans son domaine, The Raid 2 c'est juste génial !!!
Halt and Catch Fire saison 1 : Sacré culot que de lancer une série avec un tel sujet ! On replonge au début des années 80 (avec tout ce que ça implique de mauvais goût vestimentaire, capillaire et visuel en général) avec les tout premiers geeks du monde. Première scène : un des héros percute un tatou avec sa Porsche. Le ton est donné : on va suivre une bande d'illuminés qui ont décidé de faire la nique à rien moins que IBM (Microsoft sont encore des rigolos à l'époque) depuis leur petites entreprise d'électronique nichée au Texas. Précurseurs dans les idées aussi bien que dans la technologie, ils veulent lancer le premier PC portable du monde. Ce qui ne se fera pas les doigts de pieds en éventail, loin de là... Dit comme ça ce n'est pas le pitch le plus glamour et enthousiasmant des 10 dernières années, et pourtant la série est une réussite complète. Acteurs quasi-inconnus mais habités par leurs rôles, ambiance 80s parfaitement retranscrite, enjeux colossaux quand on a le recul des 30 années passées depuis, tout cela donne un résultat plus que satisfaisant, j'espère que la saison 2 verra le jour ! Et si en plus vous vous y connaissez un minimum en informatique, c'est encore plus intéressant et amusant à voir. Série à découvrir !!
La Planète des Singes : l'Affrontement : Contrairement au premier film, c'est la bande annonce qui m'a scotché. Et qui m'a incité à le voir, et donc à voir d'abord le premier opus. Les effets spéciaux ont fait un bond gigantesque en avant. Les singes sont des singes, point. Coup de coeur spécial pour les orangs-outans. On y croit à 200% et c'est hyper bluffant car cela décuple les émotions quand on les voit et ressent chez des primates. Les comédiens "humains" peinent à exister à leurs côtés, même le talent est incontestablement simiesque, plus uniquement l'intelligence !! L'histoire est rondement menée, le suspens plutôt bien entretenu jusqu'à la fin, les scènes d'action sont incroyables, la bataille rangée hommes/singes est vraiment réussie. Seul bémol : les humains sont censés être au bord de l'extinction totale, la colonie de San Francisco coupée du monde depuis 10 ans et pourtant en un appel radio des militaires de la base d'à côté envoient des renforts armés fissa. Un peu facile ça quand même. Mais quel spectacle !
Lucy : Luc Besson sait faire de très belles images, c'est un fait. Scarlett Johansson est très belle, c'est un fait. L'association des deux devrait être du tonnerre, et pourtant... ça n'est pas bien brillant. Encore une fois, on a l'impression qu'on part avec une excellente idée, mais que le scénariste ne sait pas trop quoi en faire sur la durée. À peine 1h30 de film et j'ai réussi à trouver le temps long, malgré la plastique de Scarlett, les effets spéciaux et le montage branché. Comme si pendant 1h29 on te disait "tu vas voir ce que tu vas voir !!" et qu'à la 90ème minute on te disait "voilà, t'as vu". La désagréable impression qu'il manque un truc au milieu quoi. La fin est très certainement censée nous faire réfléchir. Ce sera vendu comme ça je pense. Moi je crois juste que c'est bien commode de terminer ainsi, quand on est scénariste et qu'on n'a pas la moindre foutue idée de comment terminer son histoire. Bref, on est face à un sous-produit survendu.
La Planète des Singes : les Origines : À l'époque de sa sortie en salles, je l'avais boudé. Encore un peu échaudé par la version de Burton, ça me semblait trop réchauffé et surtout la bande annonce n'avait pas réussi à me convaincre que les effets spéciaux étaient suffisamment réussis pour que les singes donnent l'illusion de réel. Finalement au visionnage j'ai trouvé le film très divertissant, très habile et très original. Il tire parfaitement son épingle du jeu et trouve sa place et son ton propre entre les films des 70s et celui de Tim Burton. La surprise fut bonne donc, même si ma première impression sur les effetx spéciaux simiesques a survécu au visionnage. Il reste un je-ne-sais-quoi d'artificiel dans ces singes (et ce n'est pas leur intelligence !) qui m'a un peu empêché de rentrer complètement dans le film. Ce qui est finalement bien peu de chose en comparaison de l'ensemble de ses qualités, je dois bien l'avouer.
True Detective saison 1 : annoncée comme la série événement 2014 de HBO, True Detective tient ses promesses ! Tout y est : scénario intelligent et cousu main, ambiance glauque et lancinante, comédiens qui rivalisent de talent, personnages très forts et pas caricaturaux, montage et réalisation créatifs et malins... non ce n'est pas une simple enquête policière à laquelle on assiste, c'est une tranche de vie qui s'étale sur plus de 15 ans, des protagonistes qui évoluent pendant tout ce temps, et pourtant l'ensemble est d'une cohérence à toute épreuve. Véritable performance d'acteurs, Matthew McConaughey tire un peu la couverture à lui car son personnage, Rust, est charismatique et atypique, mais j'ai également adoré la prestation du très sous-estimé Woody Harrelson. Les deux font la paire et leur confrontation est certainement ce qui donne toute sa force à cette série. Véritablement un must que True Detective, chaudement recommandé à tous !!!
24 saison 9 : le retour de Jack Bauer après quelques années d'absence ! Eh bien rien n'a changé, les épisodes s'enchaînent mais ça sent un peu le réchauffé. Condensée en 12 épisodes plutôt que 24 la saison peine à étonner puisque cela fait bien longtemps que cette série a déjà proposé tout ce qu'il était possible de proposer en terme d'intrigue... Restent 2 ou 3 rebondissements à tout casser qu'on n'a pas vus venir, la présence de l'ancienne petite amie de Dexter (agent Morgan, ça ne s'invente pas !) et William Devane qui est toujours impeccable. En revanche, le look de Chloé... WTF ? comment ne pas rire à chaque fois qu'elle apparaît à l'écran, mine renfrognée façon lycéenne gothique ? Je ne sais pas qui a eu cette idée saugrenue, mais là c'est au-delà de la faute de goût. Et personne ne s'est rendu compte du ridicule de la chose ? Cela reste le plus grand mystère de cette saison pour moi. Bref, une saison 9 qui ne s'imposait pas, qui ronronne tranquillement en capitalisant sur ce qu'elle sait faire mais qu'elle a déjà fait des dizaines de fois. Sans être un naufrage, c'est loin d'être un succès.
Edge of Tomorrow : Plutôt une bonne surprise que ce film de SF-Fantastique avec Tom Cruise. Malgré un pitch intéressant, je ne m'attendais pas à grand chose suite à la déception Oblivion, mais finalement je me suis retrouvé devant un film honnête, bien mené, bien interprété et sans temps mort. Il n'y a guère que les extraterrestres qui sont un peu too much pour moi, mélange des arachnides de Starship Troopers et des vaisseaux calamars de Matrix, on a du mal à croire que des humains puissent rivaliser avec eux sur un champ de bataille. Cela dit c'est bien foutu et question effets spéciaux ça reste très correct. Bien entendu la 3D inutile vient polluer l'image et l'assombrir pour un bénéfice nul à l'écran, le genre de truc qui a tendance à me fâcher quoi. Mais bon, je reste sur une note positive pour ce film. Notez bien, pas de quoi s'en relever la nuit non plus hein. Honnête en somme.
Game of Thrones saison 4 : Cette nouvelle saison de la série phénomène du moment n'a pas été des plus folichonnes. C'est un peu la marque de fabrique, un début de saison toujours assez lent, ça bavarde beaucoup, ça se disperse un peu parce qu'il y a une multitude de lieux et de personnages, bref ça n'avance pas beaucoup et les choses se mettent en place tout doucement. Puis dans les 3-4 derniers épisodes les choses s'accélèrent, on se concentre plus sur une ou deux situations et l'action est au rendez-vous. Avec souvent 2-3 trucs inattendus (sauf pour les lecteurs des romans) qui font leur petit effet. Je retiens avant tout de cette saison le procès de Tyrion, les combats Brienne / Le Limier et La Vipère / La Montagne et la mort de Joffrey. Je reste un peu sur ma faim par l'attaque des Sauvageons contre la Garde de Nuit, un peu fouillis, pas hyper-cohérent. En conclusion, j'aime beaucoup cette série mais elle est loin d'égaler mes favorites, cette saison-ci n'y changera rien.