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Avant de lire les notes que je fais sur les films que je vois et les bd que je lis, sachez que dans mes commentaires il m'arrive parfois de dévoiler les histoires et les intrigues. Ceci dit pour les comics, je n'en parle que quelques mois après leur publication, ce qui laisse le temps de les lire avant de lire mes chroniques.
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25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 15:07

Ah le sport !

À l’heure où tout le monde parle sans cesse de Football et des affaires de gros sous qui y sont associées, où les Jeux Olympiques sont devenus une source d’enjeux financiers énormes, et où les droits de retransmissions télévisées explosent records sur records, j’ai décidé de me pencher sur des sports un peu moins … académiques dirons-nous ! Et plus confidentiels à coup sûr.

Et j’en ai trouvé quelques-uns pas piqués des hannetons dont je vais essayer de parler de temps à autres…

 

Laissez-moi donc vous entretenir un peu de Chessboxing.

Il s’agit d’un sport hybride qui fusionne jeu d’échecs et boxe anglaise !

Si.

Si, si.

Le Chessboxing ou l'association du roque et de l'uppercut !

Au tout départ, le concept a émergé de l’esprit tordu de Enki Bilal, dans sa bande dessinée Froid Équateur (parue en 1992 aux éditions Casterman), et c’était aux dires de l’auteur franco-yougoslave, une invention plus amusante que sérieuse. On en conviendra.

Sauf qu’il y en a un quelque part aux Pays-Bas, un certain Iepe Rubingh, également artiste de son état, qui ne l’a pas pris à la rigolade. Et il a commencé à organiser des combats au début des années 2000, allant jusqu’à fonder la WCBO (World Chess Boxing Organisation) qui régit officiellement ce sport.

Aujourd’hui il existe à travers le monde plusieurs clubs (il y a environ 3 500 combattants licenciés), ainsi que des championnats d’Europe et du Monde (le dernier en date a eu lieu à Calcutta en juillet 2018).

Froid Équateur de Enki Bilal

Alors comment ça marche ?

Les règles sont celles cumulées de la boxe anglaise et des échecs. Les sportifs s’affrontent sur un ring muni également d’un plateau de jeu d’échecs. Le match se compose au maximum de 6 rounds de quatre minutes aux échecs et de 5 rounds de trois minutes de boxe, se succédant l’un l’autre en commençant par un round d’échecs. La partie d’échecs se joue sous la forme d’un blitz avec un maximum de temps (12 minutes par joueur).

 

Comment on gagne ?

- par un échec et mat,

- par K.O.,

- par dépassement de temps aux échecs,

- par décision de l’arbitre sur le ring,

- par abandon de l’adversaire (aux échecs ou en boxe).

 

Deux stratégies principales existent : privilégier l’impact physique en boxe afin de fatiguer et perturber l’adversaire suffisamment pour que ses performances aux échecs en pâtissent, ou être très fort et surtout très rapide aux échecs tout en parant au mieux les coups en boxe pour parvenir à gagner au temps ou par échec et mat.*

Des combattants qui se rendent coup pour coup !

Au début, quand j’en ai entendu parler, j’avoue : j’ai ri.

Et puis en y repensant, puis en ayant vu des extraits de matchs (on peut trouver ça sur internet évidemment), j’ai été fasciné par le mélange de ces deux arts, par la confrontation pure entre puissance cérébrale et puissance physique qui se succèdent tour à tour, par l’aspect stratégique qui prend vite toute son importance au cours d’un match. C’est totalement inédit, hautement improbable, conceptuellement iconoclaste, mais carrément bluffant en fin de compte.

 

Alors c’est sûr que ça ne fera pas le primetime de TF1 à court terme, mais si une chaîne du genre de L’Équipe 21 avait dans l’idée de varier ses retransmissions de Pétanque et de Biathlon, je suis certains que les droits télé du Chessboxing devraient pouvoir se négocier à prix d’ami. Et sûr que je jetterai un œil dessus plutôt que de me perdre dans les méandres des programmes sans intérêt de la majorité des chaînes TNT...

* Petite statistique intéressante : il semblerait que les échecs soient plus payants au chessboxing, puisque environ 60 % des matchs se gagnent aux échecs contre 40 % à la boxe seulement !

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 15:51

Le réchauffement planétaire fait polémiquer, et alors qu’il y a tout juste quelques années on nous soutenait encore que la preuve indiscutable de la responsabilité de l’homme dans la modification du climat n’était pas faite, aujourd’hui c’est tout l’inverse, puisqu’il ne se passe pas un mois sans qu’une prévision alarmiste ne tombe (plus de poissons dans les océans d’ici 50 ans, la calotte glaciaire qui disparaît comme peau de chagrin, la montée du niveau des mers qui menace à moyen terme de nombreuses îles, des étés caniculaires tous les 3 à 5 ans, le paludisme généralisé en Europe, j’en passe et des meilleures…).

À un tout autre niveau, l’avenir semble également bien morose si l’on se place du point de vue du simple citoyen français. On nous prévient depuis longtemps que pour survivre le pays va devoir procéder à de profondes réformes sociales, économiques et politiques. Ça fait un moment déjà que j’ai fait mon deuil d’une éventuelle retraite à 60 ans, même en ayant commencé à bosser à 21 ans avec une année de service militaire au préalable… De la même manière je ne donne pas cher de la peau de la Sécurité Sociale, du Contrat à Durée Indéterminé, de la Fonction Publique, du pouvoir d’achat… le tout au nom de la sacro-sainte économie de marché, de la rentabilité et des bénéfices des actionnaires.

Bref, tout ça pour dire que rien dans ce qu’on nous promet ne permet de s’extasier objectivement sur les perspectives d’avenir à moyen et long terme.

Mais finalement, tout ça, ce n’est pas grand chose quand on sait ce qui nous attend le 13 avril 2036. Car ce jour là, 2004 NM4, un astéroïde récemment découvert (en juin 2004) et rebaptisé Apophis (du nom du dieu égyptien Apep, dit le Destructeur…) pourrait bien nous expliquer par le menu ce qu’est une réelle catastrophe d’ordre planétaire digne de ce nom.
Que je vous explique…

2004NM4 ? à l'eau...
Apophis donc, est un astéroïde d’un diamètre moyen de 320 mètres, dont l’exacte composition n’est pas encore bien déterminée mais dont la trajectoire va croiser celle de notre planète dans les années qui viennent. Enfin quand je dis « croiser » il faut prendre cela à l’échelle cosmique hein, c’est-à-dire à quelques kilomètres près quand même…

Fin décembre 2004, les astronomes évaluaient à 1 chance sur 20 le risque d’impact avec la Terre le 13 avril 2029. Un vendredi 13 qui plus est, qui comme chacun le sait (sauf les publicitaires de la Française des Jeux) n’est pas connu comme le jour le plus synonyme de coup de bol. Une chance sur vingt quand même, ce n’est pas négligeable… Depuis, de nouvelles observations et études ont permis de déterminer avec quasi-certitude (le risque zéro n’existant jamais) que la trajectoire de l’astéroïde croiserait notre planète à un peu moins de 30 000 km, c’est à dire tout de même à l’intérieur de l’orbite de nos satellites géostationnaires.

En conséquence, vous pourrez faire comme si de rien n’était le vendredi 13 avril 2029 et jouer selon vos habitudes à l’Euro-Millions du vendredi soir. D’ailleurs j’ose espérer qu’à cette date ce jeu ne sera plus présenté par Sophie Favier, ou alors juste comme ça, pour déconner.

Merfi Fophie.
Mais ne vous considérez pas tirés d’affaire pour autant. Loin de là.

Car ce jour là, Apophis passera si près de notre planète que sa trajectoire va s’en trouver modifiée du fait de l’attraction terrestre sur l’astéroïde, au point d’infléchir sa trajectoire de près de vingt degrés et jouer sensiblement sur son orbite. En fait, selon la modification de trajectoire qu’Apophis va subir ce jour-là, on pourrait bien le voir revenir beaucoup plus près 7 années plus tard, le 13 avril 2036 pour être précis. Les scientifiques estiment à 610 mètres la largeur du couloir virtuel que l’astéroïde devra emprunter s’il a décidé de revenir nous percuter en 2036. Autrement dit, en 2029, selon la distance précise de son point le plus rapproché à la Terre (à une marge d’erreur de 610 mètres donc), sa trajectoire pourrait être déviée juste ce qu’il faut pour que sept années plus tard il nous rentre en plein dans le lard.

Pour l’heure il est impossible de prévoir avec une telle précision à quelle distance exacte de la Terre passera Apophis en 2029. Les astronomes en sauront plus après 2011, quand son observation sera rendue plus précise (pour l’instant Apophis est trop proche du Soleil pour cela). Si d’aventure le risque était avéré, plusieurs solutions ont déjà été discutées par les scientifiques.
 Bruce Willis s’est proposé pour aller forer quelques trous et balancer de la dynamite sur le dit caillou, le tout sponsorisé par la 20th Century Fox et produit par Joel Silver.

Merci Bruce.
Mais pour l’instant la solution qui retient le plus l’intérêt de la communauté scientifique est celle Stanley Love (docteur Love, c’est pas classe comme nom ça ?) et Edward Lu (rien à voir avec les petits écoliers). Ils proposent de positionner et maintenir à proximité immédiate d’Apophis un vaisseau spatial de taille raisonnable et muni de moteurs  ioniques fonctionnant à l’énergie solaire (ben oui, tant qu’à faire l’énergie solaire c’est écolo et tout et tout…). D’après leurs calculs, la seule force d’attraction entre les deux objets (l’astéroïde et le vaisseau spatial, suivez un peu bordel) devrait suffire à dévier des quelques centaines de mètres nécessaires la trajectoire d’Apophis, histoire de le faire rater le couloir fatal de 610 mètres qui l’amènerait à nous revoir en 2036.
Dit comme ça, ça a l’air facile.

Mais tout de même, si dans le pire des cas, Apophis revenait nous visiter le 13 avril 2036, attendez vous à un vrai cataclysme. Du genre violent quoi. Si l’astéroïde tombait sur la terre ferme, avec ses 320 mètres et 20 Millions de tonnes, la déflagration (l’équivalent de 58 000 fois Hiroshima quand même) serait d’ampleur à rayer de la carte un pays tel que la France, rien de moins. Sans parler du nuage de poussière qui recouvrirait la planète pendant quelques années, faisant tomber dramatiquement la température en surface (soit dit en passant, problème de réchauffement de la planète résolu), détruisant quasiment toute vie animale et végétale. Si l’astéroïde tombe en mer, le tsunami engendré ne serait même pas imaginable, ravageant tout sur son passage et faisant plus de morts encore que la déflagration sur terre ferme. Avec toute une série de graves dérèglements climatiques, aussi dévastateurs pour la vie sur notre planète que le nuage de poussière.

Beau spectacle... si on le voit d'une station orbitale !
Bref, ça serait chaud quoi… Et évidemment, tout ça, juste la veille de mon anniversaire. Alors j’avais déjà fait une croix sur ma retraite à 60 ans, là il faudra aussi que je fasse une croix sur mon gâteau d’anniversaire pour mes 61 ans…

Ah oui, j’oubliais. Une dernière chose… au jour d’aujourd’hui (j’aime bien employer cette expression, tant pis si ça fait vieux)(vous me direz, j’ai déjà 32 ans demain…) on estime à 1 chance sur 48 000 le risque de collision en 2036. Mouais, ça va. M’enfin ça fait toujours beaucoup plus de chances de se prendre Apophis sur le coin de la gueule que de gagner 113 millions d’euros à l’Euro-Millions hein.
Enfin, je dis ça, je dis rien.


Doucement mais sûrement, Apophis s'approche...
(crédit image : Manu de www.lagrenouilleblue.com) 

 

 

 

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 14:22

Deuxième article de ma série consacrée aux organismes génétiquement modifiés, les fameux OGM dont on vous rebat les oreilles ces dernières années.

Je rappelle que ces articles n’ont pas pour objet de prendre parti pour ou contre l’utilisation des OGM, je me contente de recenser quelques OGM (végétaux ou animaux) étonnants. Et ce ne sont pas de vagues projets ou des scénarios de science-fiction… ça existe vraiment !

Aujourd’hui donc, je vais vous parler de dents.

L’évolution naturelle vous connaissez ? chère à Darwin, cette théorie énonce le principe selon lequel les espèces évoluent (pour s’adapter à l’environnement principalement) et changent petit à petit de caractéristiques jusqu’à déboucher sur de nouvelles espèces. Une idée qui convainc de plus en plus de scientifiques avance que les oiseaux seraient les lointains descendants des dinosaures. Autrement dit, les oiseaux auraient eu dans un lointain passé des dents.

La communauté scientifique n’est pas encore unanime sur le sujet, mais en attendant qu’ils se mettent d’accord pour élucider définitivement le passé des volatiles, une équipe de chercheurs universitaires de l’École Normale Supérieure de Lyon, avec à leur tête le professeur Efthimios Mitsiadis (preuve vivante que la Grèce ne produit pas que des animateurs de Star Académie), a réussi à faire pousser des dents à des poules !

En transplantant des cellules souches dentaires de souris sur des embryons de poulets, l’équipe de l’ENS de Lyon a réussi en 2003 ce qui passait pour impossible voire farfelu aux yeux de nos grands-parents. Le but de ces essais est de parvenir à terme à faire pousser des dents sur des patients humains souffrants d’anomalies dentaires et de révolutionner par la même occasion la discipline des soins dentaires.

En attendant que les sourires édentés soient de l’histoire révolue, on peut d’ores-et-déjà supprimer du dictionnaire des expressions et proverbes la formule « quand les poules auront des dents », elle est devenue obsolète.

 

 

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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 16:19

Aujourd’hui je débute une petite série d’articles dans la catégorie Pastafarisme & Co spécialement dédiés à un sujet cher au moustacho-virulent José Bové.
Je veux parler des OGM. Chacun a son avis sur les Organismes Génétiquement Modifiés, et ce n’est certainement pas moi qui viendrai vous dire ce qu’il faut en penser. Les scientifiques eux-mêmes n’arrivant pas à se mettre d’accord sur le sujet, bien malin celui qui saura démêler le vrai du faux dans les arguments et contre-arguments brandis aussi bien par les « pro » que par les « anti » OGM.

Je me contente ici de vous rappeler que les OGM sont, qu’on le veuille ou non, déjà parmi nous ! Et qu’on trouve dans les manipulations génétiques de plus en plus d’applications, qui peuvent être très étonnantes et parfois même insolites… C’est donc l’objet de cet article (et des prochains de cette catégorie), et je commence tout de suite avec un OGM très particulier puisqu’il s’agit d’un… chat !

En effet, la société américaine Allerca a annoncé récemment avoir réussi à obtenir un chat hypoallergénique !! Toutes les personnes qui ne peuvent avoir chez eux de chat parce qu’ils sont allergiques à leurs poils vont pouvoir profiter malgré tout des ronronnements du félidé préféré de l’homme. Les scientifiques d’Allerca ont réussi à « désactiver » dans l’ADN du chat les gènes responsables de ces fameuses allergies, et la société prévoit pour l’année 2007 la naissance de 200 000 chats hypoallergéniques afin de contenter tous ceux qui jusqu’ici n’avaient jamais pu avoir de chat pour cette raison.
Le tout pour la modique somme de 3 500 $ le chaton…

Si vous voulez plus d’info, ou si vous désirez commander dès à présent un Félix qui ne vous fera pas éternuer, voici le site qu’il vous faut.

 

 

 

 

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 22:13

Aujourd’hui est un jour particulier… en effet il ne vous aura pas échappé que nous sommes le 6 juin 2006, soit le 06.06.06 …
Et vous n’êtes pas sans savoir que 666 est un nombre très spécial pour les adeptes de paranormal et les amoureux des légendes, malédictions et autres mythes du même acabit.
666 est le nombre de la Bête , la marque de Satan en personne et annonce dans le livre de l’Apocalypse selon Saint Jean l’arrivée de l’Antéchrist…

Il y en a que ça amuse, d’autres qui en font des films, des bouquins ou des bd, et d’autres que ça terrifie. Cette peur, comme toutes celles qui sont à l’origine de phobies particulières d’ailleurs, porte un nom bien folklorique comme il faut, il s’agit de (prenez une profonde inspiration et lisez bien tout d’un coup sans bafouiller) hexakosioihexekontahexaphobie !!! En effet ce joli mot de seulement 29 lettres désigne la peur d’une catastrophe (comme au hasard : la fin du monde par exemple) liée au nombre maudit 666.

Bien sûr je suis d’accord avec vous, ça ne sert pas à grand-chose de savoir ça, surtout si on considère les efforts qu’il faut faire pour retenir un mot pareil alors que les occasions de le replacer dans une conversation sont tout de même très limitées ! Et au scrabble on oublie tout de suite, je ne sais même pas si le plateau de jeu est suffisamment grand pour un mot aussi long :o).
Mais bon, ce genre de truc inutile m’amuse, et puis ça me fait un sujet à bloguer pour aujourd’hui !

Alors pour ceux qui en redemandent, je vous propose dans le même genre deux autres phobies liées aux croyances relatives à des nombres.
Sachez donc que les triskaidekaphobes ont une sainte horreur du 13, et que parmi cette catégorie de gens il y a les encore plus spécialisés paraskevidekatriaphobes, qui eux réservent leur angoisse aux vendredi 13 !

Voilà, c’était l’info inutile, et donc parfaitement indispensable du jour. Vous pouvez fermer ce blog et reprendre une activité normale.

 

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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 00:17

Grâce à la technologie de l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), on a pu constater que chez un aveugle, même de naissance, qui lit du braille, la zone dite « visuelle » du cerveau (c’est-à-dire les zones du cortex qui servent en tant normal à la vision et à l’interprétation de ce que l’on voit) est activée.


Il y a deux hypothèses qui pourraient expliquer cet état de fait, qui ne s’excluent d’ailleurs pas l’une l’autre.

La première consiste à dire que la dite « zone visuelle » serait en fait plus que cela, elle correspondrait en fait à une « zone de représentation 3D », qui inclurait le toucher et la perception des volumes dans l’espace.

La seconde est l’idée selon laquelle le cerveau humain est capable de « plasticité ». C’est-à-dire qu’il pourrait utiliser des zones « libres » du cerveau (suite à la perte de la vue par exemple) pour les réaffecter à d’autres fonctions, à d’autres sens (tels que le toucher ou l’ouïe entre autres). Le cerveau recyclerait donc ses connexions neuronales plutôt que de les laisser inutilisées.

 

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 17:15

C’est au début du mois d’avril qu’ont convolé en justes noces Juan et Cleotilde, quelque part dans le nord de la Colombie. La cérémonie a d’ailleurs été l’occasion pour eux de réunir les membres de leur famille, à commencer par leurs nombreux enfants et petits-enfants.

Car les jeunes mariés Juan et Cleotilde, âgés respectivement de 96 et 85 ans, ont derrière eux 70 ans de vie commune ! En effet Juan, en homme prudent, a considéré qu’il avait désormais suffisamment bien appris à connaître sa compagne pour s’engager définitivement avec elle par les liens du mariage.

On saluera le sens des responsabilités de l’un … et la patience de l’autre !

 

 

 

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 18:20

Souvent on se plaint (moi le premier) de ne pas avoir suffisamment de temps pour faire tout ce qu’on voudrait. Et on est bien obligé d’accepter le fait que les journées ne font que 24 heures (n’est-ce pas Jack Bauer ?).

Mais finalement ce n’est peut-être pas si mal que ça. Imaginez, si vous étiez vénusien et non pas terrien, votre journée vous paraîtrait très certainement interminable. Jugez plutôt : la période de rotation sidérale de la planète Vénus (c’est-à-dire le temps qu’il lui faut pour tourner une fois sur elle-même autour de son axe, autrement dit encore : une journée) est d’environ 243 jours terrestres !
Et fait amusant, sa période de révolution sidérale (c’est-à-dire le temps qu’il lui faut pour tourner une fois autour du soleil en suivant son orbite, autrement dit également : une année) est d’environ 224,7 jours terrestres.

Ce qui revient à dire que sur Vénus (la planète du système solaire la plus proche de la Terre en termes de taille et de masse), ou si vous préférez celle qu’on nomme aussi l’étoile du berger, la journée dure plus longtemps que l’année !

 

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 16:59

Ahhhh… déjà la note 69…

J’en vois déjà certains qui s’attendent à ce que je parle d’un sujet un peu scabreux, du genre bête à deux dos et autres déclinaisons libidineuses… eh bien non !
Je tiens aussi à préciser tout de suite, que malgré ce que le titre pourrait laisser penser, il ne s’agit pas non plus d’une analyse du film de Steven Spielberg avec Leonardo DiCaprio.

Non, cette note traite d’un sujet … disons intermédiaire, histoire de contenter à la fois les obsédés de Kamâ-Sutra, et nos amies féministes convaincues.

Je voulais vous parler d’une ancienne tradition du Burundi, que j’ai trouvée très intéressante et qui s’applique encore en certaines parties du pays. Comme dans certaines contrées, au Burundi les mariages sont parfois arrangés et préparés par les familles, sans trop laisser de choix à la future mariée.

Mais en guise de « compensation » à cette injustice, il y a  une coutume malicieuse : la nuit de noce, les deux époux nus sont enduits de graisse animale très glissante sur tout le corps. La femme porte juste une fine cordelette autour de la taille. Puis ils passent la nuit dans la case vide à « jouer au chat et à la souris » jusqu’au lendemain. Si au petit matin, l’homme n’a pas réussi à attraper la femme et à consommer le mariage, celle-ci a le droit de répudier son mari sur le champ !

On ne plaisante pas avec le droit des femmes au Burundi !!

 

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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 21:42

Savez-vous ce qu’est la Magopinaciophilie  ?

Ce n’est pas une affection grave subie après avoir été en contact avec un pigeon atteint de grippe aviaire.
Ce n’est pas non plus le nom de l’amour que l’on porterait à quelques statuettes érigées en l’honneur d’un Rocco Siffredi un peu raidi.
Non, la magopinaciophilie, c’est l’art de collectionner les petites annonces (dites également flyers) des marabouts. Vous savez, celles qu’on trouve dans certains magasines, ou parfois directement dans notre boîte aux lettres. Ces petits bouts de papier sont souvent involontairement drôles alors qu’ils se voudraient impressionnants, crédibles et sérieux. Au contraire se sont des trésors de rigolades, de fautes d’orthographe, de mots savants ou de titres honorifiques inventés de toutes pièces.


Le mot magopinaciophile vient du grec magos qui veut dire mage, et de pinakion qui désigne une tablette sur laquelle on écrit. Il a été inventé tout récemment, quand quelques personnes se sont mis en tête de collectionner ces flyers magiques à vocation publicitaires.

Plusieurs sites sur le web sont consacrés à cette passion (j’ai recencé parmi ceux-ci même des blogs intégralement voués aux maraboutages de tous poils), mais s’il y en a un d’incontournable parmi tous, c’est celui du grand marabout Mégabambou qui a non seulement réuni une énorme collection de flyers, mais les a décortiqué dans tous les sens.


Vous y apprendrez comment ils sont faits, les figures de style qui les composent, vous pourrez faire des tests surnaturels, et surtout, surtout, vous pourrez vous servir du génial outil qu’il a créé et qui permet de marabouter n’importe quel site de votre choix !

D’ailleurs je me suis amusé à faire l’expérience sur quelques blogs de mon entourage…
Bien sûr mon propre blog pour commencer.
Mais aussi le blog du grandiose Dello.
Celui du non moins époustouflant ChrisMic.
Et enfin celui de l’inénarrable Spooky.

 

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