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Avant de lire les notes que je fais sur les films que je vois et les bd que je lis, sachez que dans mes commentaires il m'arrive parfois de dévoiler les histoires et les intrigues. Ceci dit pour les comics, je n'en parle que quelques mois après leur publication, ce qui laisse le temps de les lire avant de lire mes chroniques.
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Série(s) en cours

15 juin 2006 4 15 /06 /juin /2006 08:21

Aujourd’hui j’ai décidé de me contenter du minimum syndical : je vous livre quelques chiffres de l’actualité qui ont retenu mon attention, et vous en tirerez vous-mêmes vos conclusions.
Oui je sais c’est facile, mais il y a des jours comme ça.


15 000 : c’est le nombre de fonctionnaires d’État en moins qu’annonce Dominique de Villepin pour le budget de l’année 2007, qui sera placé sous le signe de la baisse des dépenses publiques.

100 000 euros : c’est le prix qu’a coûté le jeu mis en ligne par le Ministère de l’Économie et du Budget sur l’initiative de Jean-François Copé. Baptisé « Cyber-budget » (réalisé par la société ParaSchool) il permet aux internautes de « jouer au ministre du budget virtuel ». Les 50 meilleurs joueurs se verront gagner une visite de Bercy, le 1000ème joueur gagnera une journée en compagnie du ministre délégué au budget.

10% : c’est la proportion de CNE signés depuis la création de ce nouveau contrat de travail (qui fête son premier anniversaire) qui correspondent selon l’étude du Ministère de l’Emploi à un véritable emploi créé.

70% : c’est toujours selon la même étude la proportion des embauches sous CNE qui seraient intervenues même sans la création de ce contrat.

10% : c’est l’augmentation des tarifs demandée (et jusqu’à présent refusée) au gouvernement par le PDG de GDF en avril 2006.

15.5% : c’est l’augmentation des tarifs de GDF validée en 2005.

1.743 milliards d’euros : c’est le record de bénéfices nets de GDF pour l’année 2005, soit une progression de 29%.

29% : c’est aussi l’augmentation en 5 ans du prix moyen des carburants (dont 18% sur la dernière année).

0-0 : c’est le score du match de coupe du monde de football France – Suisse. Match nul, dans tous les sens du terme.

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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 15:05

Pas plus tard que ce samedi, j’ai participé à  une petite soirée entre copains. Le comité était plutôt restreint, juste de quoi faire un bowling, un peu de billard, boire une bière et finir la soirée tranquillement chez mon ami Éric. Outre lui et moi, il y avait Stéphane (il faudra un jour que je parle du bonheur d’avoir un prénom extrêmement à la mode pendant une très courte période et qui crée une génération entière de gens qui se retrouvent avec un prénom démodé quelques années à peine plus tard. Spéciale dédicace aux collègues Laurent, Frédéric et autres Nicolas !) un pote de lycée, le petit frère d’Éric, Yannick, sa petite amie (enfin une de ses petites amies), et deux autres copain et copine du petit frère.
Bref, trois trentenaires et quatre jeunots de vingt ans.
En gros, dix ans de différence entre les deux générations présentes.

Largement de quoi mesurer le « gouffre » que ces dix années représentent malgré tout. Attention je le précise, la soirée était très agréable, on s’est bien amusé tous ensemble, pas de problème sur ce point. C’est juste quelques détails qui font qu’on ne peut pas nier les différences entre ceux qui se croient encore jeunes et ceux qui savent qu’ils le sont vraiment.

D’abord les portables. Bon, pour qui me connaît un peu, ce n’est pas un secret que les téléphones mobiles et moi ça fait deux (au bas mot). Moi et le téléphone en général d’ailleurs. Je ne nie pas l’utilité du portable, les capacités technologiques des modèles récents et tout et tout. C’est juste que j’apprécie l’illusion de liberté que me procure le fait de ne pas en avoir, et l’attitude générale qui consiste à faire croire qu’en posséder un est indispensable me laisse assez perplexe. On me regarde souvent comme un extra-terrestre quand je dis que je n’ai pas de numéro de portable (les gens se demandent certainement si je prétexte ça pour ne pas le leur donner ou si vraiment je suis un de ces cromagnons resté à l’air glaciaire de la télé-communication). Bref, je suis conscient de faire partie d’une minorité sur ce coup là, même parmi les trentenaires, mais là n’était pas mon propos. Ce qui m’a effaré c’est que Yannick et son pote Steve ont réussi à tenir une discussion passionnée sur leurs appareils respectifs, les petits trucs et astuces à connaître sur les tous derniers modèles, et l’ont conclu par une bonne demi-heure penchés dans un silence religieux sur leurs portables à bidouiller je ne sais quoi dans les menus, envoyer des sms, regarder des photos, etc…

Autre sujet d’étonnement : la bière. Non pas que je m’étonne de voir les jeunes boire de la bière loin de là, qui n’a pas eu ses premiers contacts avec l’alcool grâce au goût frais et onctueux d’une bière ? (et qui a aussi l’avantage d’être légèrement alcoolisée par rapport aux trucs plus forts qui vous cassent en deux verres quand vous débutez dans les boissons pour adultes)… Non moi ce qui m’a étonné c’est le genre de bières proposées. Blonde-pêche, blonde-cerise, blonde-kiwi, blonde-ananas… Forcément j’ai voulu essayer, et j’ai testé la blonde-banane pour voir. Bon ben c’est clairement ignoble ! C’est sucré comme c’est pas permis et surtout ça a une amertume aux relents chimiques furieusement omniprésents ! Ça m’a limite rendu malade ce truc, je n’aurais pas pu en prendre une deuxième…

Mais la palme revient à la fin de soirée, chez Éric. Tous dans le salon, discussions axées sur tout et rien, rires. En fond sonore la télé est branchée sur MCM (euh je crois, je n’en suis plus très sûr d’ailleurs, m’enfin une chaîne musicale du câble en tout cas), des clips se succèdent et forcément on est amené à parler de ce qui est diffusé. De tous les artistes qu’on voit, je n’en reconnais qu’un, le rappeur Bouba (je précise le rappeur, pour pas que des encore plus vieux que moi confondent avec l’ourson). Je ne connais pas ses chansons, c’est juste qu’il était invité il n’y a pas longtemps chez Ardisson ! :oD
Sur la qualité de la musique je ne dirai rien, parce que c’est pas évident de juger en deux minutes un truc que je n’ai jamais entendu par ailleurs et surtout dans un style de musique qui m’est tout de même assez méconnu. J’ai d’ailleurs déjà été agréablement surpris par la production de rappeurs par le passé pour ne pas céder au discours un peu court du style « j’aime pas le rap » bien qu’il ne fasse pas partie de mes « préférences naturelles ».

Ce qui m’a un peu scotché ce sont les commentaires, en particuliers ceux des filles présentes ce soir là. Pendant toute la chanson de M Pokora (M pour Marcel ? Maurice ?) elles nous ont gratifiés de continuels « il est trop beau », « il a un corps trop bien fait », « ses abdos sont trop top » (j’ai noté avec amusement qu’il n’a pas eu droit à un seul compliment sur sa chanson, on aurait pu avoir les mêmes commentaires avec le son coupé ! ;o) )… Quand c’était le tour de Cynik et consorts, on a eu les « il a trop le staïle », « il est trop puissant », au passage d’un autre dont j’ai oublié le nom qui chantait un rap sur sa maman ça a été « les paroles sont trop belles », « elle me fait trop mal au cœur cette chanson ». Etc.
Bref vous l’aurez compris, un artiste ou une chanson qui plaît, est un artiste ou une chanson « trop ». :o)

Et puis à un moment, il y a eu une reprise mi-rap mi-R’n’B d’un tube de Sting. Je me dis chouette je connais la chanson, je m’engouffre dans la brèche… mais je me suis vu coupé net dans mon élan par les demoiselles qui détestent le rock. En gros elles adooooorent sa chanson reprise en rap, mais détestent Sting. La logique à l’état pur. Je crois n’avoir jamais vu ça : elles étaient allergiques au moindre rif de guitare ! (du coup j’ai remballé mes Springsteen, Clapton et autres Knopfler avant même de les introduire dans la discussion.)
J’ai adoré l’argument de l’exception à l’éclectisme de la petite : « franchement j’écoute de tout : rap, techno, dance, R’n’B, … mais le rock et le métal je ne peux pas ». Je crois qu’on n’a pas la même idée des limites du « tout » en question. Je n’ai pas osé approfondir le sujet, de peur que des concepts divers et variés tels que pop, new wave, jazz, folk, guitare sèche, Leonard Cohen, Led Zep ou Brel ne la fasse défaillir :o).

Bref, cette confrontation musicale m’a amené à trois réflexions.

La première c’est que notre jeunesse, à nous les trentenaires (ça fait drôle de dire ça de soi), existe bel et bien. Mais dans notre tête surtout. Il faut se le dire une bonne fois pour toute : Queen et Depeche Mode sont has-been, Dire Straits c’est surtout un mot bizarre mais certainement pas un groupe culte, et Genesis se range au rayon préhistoire dans l’encyclopédie illustrée des vieux croûlants. On croit être à la mode quand on écoute U2, on l’est autant que nos parents qui s’éclatent sur du Franck Michael. Bref, soyons réalistes et conscients d’une chose : ce qu’on a aimé, adoré quand on avait 18 ans est passé de mode aujourd’hui. Pas la peine de dire « mais c’était génial pourtant ! », l’argument est nul et non avenu.

La seconde c’est qu’aujourd’hui la musique est énormément jugée sur … l’image. L’exemple M Pokora est plus que parlant, et je crois qu’il y en a pléthore à l’avenant. Évidemment de tout temps, le look d’un artiste a été important, mais de là à en arriver aux dérives actuelles d’artistes qui ne vendent quasiment qu’avec leur seule image comme argument de vente, il y a une marge. Sur ce point précis il faut tout de même avouer que déjà à la fin des années 80 cette tendance est apparue. Rappelons-nous du bonheur de voir s’ébattre une Sabrina dans son clip tourné dans la piscine de son beau-frère, affublée d’un maillot de bain taille douze ans qui refusait vaillamment de rester en place. Souvenons-nous d’une Samantha Fox toute en poumons en train de hurler son Touch Me dans des poses plus lascives les unes que les autres. Et les clips coquins sous forme de courts-métrages déshabillés de la Mylène Farmer des débuts…  Ce n’est donc pas l’apanage des clips des artistes d’aujourd’hui, mais on ne peut pas nier une forte évolution en ce sens.

La troisième et dernière, c’est que musicalement (et peut-être aussi sur de nombreux autres plans), je crois avoir vraiment basculé du côté obscur de la force… du côté des anciens, des démodés, des out. Non seulement je ne connais plus grands choses aux idoles actuelles, mais surtout je m’imagine encore naïvement que mes références musicales sont universelles. Je ne pensais pas par exemple, qu’un jeune peut ne pas aimer le rock, musique jeune par excellence dans mon esprit. Pourtant c’est la réalité.
Je me rends compte qu’irrésistiblement je glisse dans le clan des vieux (cons ?). Argggh.

 

 

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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 15:40

Pour mon centième article, je me suis longtemps demandé ce que je pourrais mettre en ligne. Je voulais quelque chose d’un peu « spécial » à mes yeux.
J’avais d’abord dans l’idée d’écrire une nouvelle. Je me suis attelé à plusieurs textes et idées, mais le résultat ne me convenant pas, j’ai préféré laisser tomber.
Alors je me suis dis que le mieux serait de partager sur ce blog l’un des textes que j’aime le plus au monde, peut-être même le plus important que j’ai pu lire à ce jour.

Je ne vais pas faire dans l’originalité échevelée, ce texte certainement que beaucoup le connaissent déjà, c’est un « classique » de son auteur, Rudyard Kipling. L’écrivain anglais a été traduit ici par Paul Éluard, et a également été transposé en chanson par celui que j’écoute avec toujours autant de plaisir, Bernard Lavilliers.
Je crois profondément, viscéralement en chacun de ces mots (qui pensait que je ne croyais en rien ? ;o) ).


Il s’agit du poème If :


Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir

Si tu peux être amant sans être fou d'amour
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour
Pourtant lutter et te défendre

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour qu'existent des sots
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot

Si tu peux rester digne en étant populaire
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître
Penser sans n'être qu'un penseur

Si tu peux être dur sans jamais être en rage
Si tu peux être brave et jamais imprudent
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils

Tu seras un homme, mon fils.

 

 

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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 20:31

Aujourd’hui j’avais juste envie d’envoyer un petit message personnel à quelques personnes qui comptent pour moi. Je le fais au travers des paroles d’une chanson de Etienne Daho, Le Premier Jour. Désolé si pour certains ces paroles débordent un peu d’optimisme, d’aucuns parleraient peut-être même de naïveté ou de philosophie de comptoir… mais ce n’est pas grave, c’est malgré tout ce message là que j’ai envie de faire passer.
Alors voilà, cela s’adresse tout particulièrement à Rémy, Laurent et Eric (et au passage son petit frère Bertrand également !), mais aussi à tous ceux qui se sentiront concernés.


Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose

Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde

Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles

Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin, plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles

Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde

Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles

Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel

Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles

Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel

Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

 

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 15:08

Tiens puisque je vous ai touché deux mots au sujet des renseignements téléphoniques, restons dans le monde de la communication et de la publicité.

J’écoute beaucoup la radio, surtout quand je suis en voiture, et c’est là que sévissent régulièrement une « famille » de pubs qui prennent vraiment les gens pour des débiles légers.

Quel que soit le produit ou le service vanté par ces publicités, invariablement elles finissent par : « appelez le 32 quelque chose et dites turlututu chapeau pointu » (je prends l’exemple ici d’une publicité pour les chapeaux pointus vous l’aurez deviné). Ces accroches me gonflent sévère.
Non mais sérieusement, est-ce que ça viendrait à l’esprit de quelqu’un de prendre son téléphone, de composer le numéro indiqué et de dire haut et fort « GMF ! » ou « ANTARGAZ ! » comme s’il s’agissait d’un mot de passe, un sésame connu de vous seul…

Parce que le gars à l’autre bout de le ligne, son seul désir c’est de vous fourguer un truc histoire de gagner sa vie, vous pensez que si vous ne dites pas le mot magique il refusera de vous parler ?! Je me demande vraiment où les publicitaires sont allés dénicher ce concept, moi ça me dépasse. Ils nous prennent à ce point pour des bas du front dans les agences de pub ?
Alors, si quelqu’un a des infos sur ça (il doit bien y avoir une raison finement psychologique derrière ce type de formule je pense), j’aimerais qu’on m’explique le pourquoi du comment.
Y a-t-il des études statistiques sur l’impact positif d’une telle phrase par exemple ? C’est basé sur quel raisonnement ? vraiment ça m’intéresse de savoir.

En tout cas ce qui est sûr à 100%, c’est que sur moi ça ne marche carrément pas. Loin de m’inciter à appeler, ça m’horripile plutôt.
(oh je sais, pas de quoi en faire un fromage évidemment, mais on a le droit de s’énerver pour des conneries aussi hein !)

 

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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 03:16

"118 218, 118 218, toutouyoutou, toutouyoutou,…" (Le Numéro)
"J'fais le 118 000 et je trouve le numéro d'une discothèque..." (Telegate France)
"2 x 118 712 ça fait quoi ? ça fait 2 renseignements jeune homme." (France Télécom - Orange)
"118 008, le seul renseignement garanti 100% pages jaunes." (Les Pages Jaunes)

Ça va faire plusieurs mois (la course aux renseignements a officiellement débuté en novembre 2005) que ces publicités fleurissent partout : télévision, radio, presse. Tout ça parce que le service du 12, les renseignements de France Télécom, a disparu (pour cause de fin de monopole) depuis le mois d’avril 2006 et qu’une foule de concurrents privés et publics se tirent la bourre pour devenir la nouvelle référence en matière de renseignements.
Mais tout de même, j’en arrive à me poser des questions. Tout ce matraquage publicitaire, ça doit coûter des sommes folles non ? Donc on peut logiquement imaginer que si autant de prestataires privés dépensent tout ce fric, c’est que l’investissement doit être hyper-rentable, ou alors ces mecs sont suicidaires.
C’est là que je m’étonne. Suis-je donc le seul à ne jamais me servir des renseignements ? ( bon si d’accord, une seule fois il y a 10 ans, j’étais de passage dans une ville et je voulais y contacter quelqu’un dont j’avais oublié le numéro de téléphone, mais c’est vraiment la seule fois !) Aujourd’hui, il n’y a rien de plus simple, pratique et gratuit que d’utiliser les pages blanches ou jaunes sur internet. Et avant internet, j’avais un bon vieux bottin et voilà tout.

Comme tout cela me laissait perplexe, j’ai revêtu ma panoplie de détective privé et j’ai cherché à savoir  à combien s’élève le montant des recettes de ce marché du renseignement. Eh bien c’est contre toute attente un véritable pactole que celui du 12. Jusqu’à sa disparition le 12 comptait quelques 25 millions de clients annuels, soit un chiffre d’affaires direct de 380 millions d’euros, et presque le double en chiffre d’affaires indirect (frais de mise en correspondance, services divers). Soit au total près d’un milliard d’euros !!! Incroyable n’est-ce-pas ? On comprend mieux dès lors l’acharnement de certains à remporter le morceau.

Mais pour les futurs utilisateurs des 118 quelque chose, une petite mise en garde s’avère utile : sachez que selon le numéro que vous choisirez, les tarifs peuvent être très variables et se décomposent de façons parfois très différentes. Quasiment chaque prestataire demande un prix fixe par appel auquel viennent s’ajouter selon les cas un tarif supplémentaire à la durée et un surcoût après mise en relation avec le numéro recherché… Et comme il y a plus d’une vingtaine de prestataires différents on trouve vraiment de tout dans la tarification. Depuis le 118 300 (Telemedia) à 45cts l’appel jusqu’aux cinq opérateurs principaux (voir les pubs plus haut) qui tournent tous autour de 1 euro l’appel, le panel est large. Depuis avril il y a même une surprise de taille avec l’entrée dans la bataille de Iliad (également propriétaire de Free, OneTel et l’annuaire inversé Annu) qui propose au 118 818 des renseignements et mise en relation gratuits !! (pour tout appel depuis une ligne France Télécom, portable Orange ou Freebox)

Pour bien faire le tri dans toute cette offre, voici un tableau comparatif de prix : http://www.allo118.com/comparateur-tarifs-numeros-118

Et tant que j’y suis, une autre petite info qui n’est pas trop de notoriété publique pour l’instant : le service du 12 de France Télécom n’a pas disparu corps et âme, il est devenu le 118 710, autrement dit le prestataire low-cost de France Télécom et coûte 56 cts par appel. Étonnant de voir que France Télécom fait la promotion exclusivement de son nouveau service de renseignements, le 118 712, à 1.12 euros par appel celui-ci. Idem pour Le Numéro qui axe toute sa publicité autour du 118 218 à 90 cts l’appel alors qu’il possède aussi le numéro low-cost 118 713 à 56 cts l’appel.
Mêmes boîtes mais prix différents et communication publicitaire uniquement autour du plus cher.

Bon sang, c’est vraiment si juteux que ça le filon du renseignement ? D’ici à ce que la mafia russe ne se lance sur le marché avec un 118 007 on en n’est pas loin ! Ah ben non zut, ce numéro là est déjà pris par Belgacom – Allo Bottin

 

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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 18:48

Que vous soyez pour, que vous soyez contre, et même si vous vous en fichez comme de l’an 40, vous n’avez pas pu y échapper tant le sujet était omniprésent dans les médias ces deux ou trois dernières semaines : le CPE a fait parler de lui.
On ne parlait même que de lui.

Ce qui m’étonne d’ailleurs un peu, car je vous rappelle tout de même que juste avant cela, un autre sujet avait pris possession des journaux télévisés, des émissions de radio et de la presse. Eh oui souvenez-vous ce n’est pas si vieux pourtant : la grippe aviaire !

Pourtant ça semblait plus que grave comme problème. Un million de volailles abattues dans l’Ain après qu’un ou deux canards soient retrouvés enrhumés dans le département et qu’un élevage pourtant confiné s’était vu contaminé on ne sait trop comment. On nous rebattait à ce point les oreilles avec le fameux H5N1 que les journalistes en mal d’information à sensation en étaient arrivés à des extrêmes des plus pathétiques.
Pour mémoire, on a quand même eu droit en gros titres des journaux télévisés et des flash-infos à la radio (même sur les fréquences considérées comme les plus « sérieuses ») des infos-choc du type : « Dix étourneaux retrouvés morts au pied d’un arbre dans le centre de la France  », et « Un chat domestique mort dans le nord de l’Allemagne ». Ce qui approche quand même dangereusement le degré zéro de l’information de qualité vous en conviendrez.
Et bizarrement, depuis les manifestations anti-CPE, on n’entend plus parler de ce virus pourtant promis à dévaster la volaille, voire la population toute entière de l’Europe.

Alors moi j’en conclus que de deux choses l’une : soit la gravité de la menace de la grippe aviaire a été un chouïa exagérée par des médias en mal de sensations fortes, soit le remède au H5N1 c’est de prendre sa carte syndicale et d’aller manifester joyeusement contre le CPE.

Et dans le cas de la seconde hypothèse, on sera bien obligé d’admettre qu’il aura eu son utilité finalement, ce contrat première embauche !! ;o)
(Bon c'est pas tout ça mais je vous laisse, il y a une cuisse de poulet qui m'attend.)

 

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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 01:54

Ca bouge pas mal en ce moment dans la rue, les manifestations vont bon train et le CPE est dans toutes les bouches… Notez bien que ce ne sont pas les manifestations qui m’étonnent, mais plutôt le fait qu’elles n’arrivent que maintenant, je pensais que ça pèterait déjà beaucoup plus tôt que ça !
Il y a quelques semaines je m’étais déjà fendu d’un article au sujet des CNE / CPE (par ici si par hasard vous désirez le (re)lire), je vous épargnerai donc un long et fastidieux rappel des raisons pour lesquelles je suis foncièrement contre ce nouveau contrat de travail.

Par contre je voudrais revenir sur quelques points soulevés ici ou là et qui m’ont paru intéressants, dans les débats télévisés et radiophoniques, sur des forums que j’ai pu lire dernièrement ou au cours de discussions informelles avec des amis. Excusez d’avance le manque de construction de ce qui suit, cela ressemble plus à une énumération de points qu’à un argumentaire travaillé et savamment articulé…

D’abord j’entends souvent la réflexion selon laquelle les manifestations actuelles sont indignes d’une démocratie parlementaire, qu’une loi votée par les représentants des électeurs doit être appliquée par principe et non pas contestée, et pour reprendre la phrase de certains hommes politiques, que « ce n’est pas la rue qui gouverne ». J’ai plusieurs choses à dire à ce sujet, qui évidemment n’engagent que moi, mais qui auront au moins l’intérêt de vous faire passer un quart d’heure si vous avez du temps à perdre ! :o)

La première chose, c’est que la démocratie signifie : « le pouvoir au peuple » (je ne connais pas l’étymologie grecque exacte, mais le sens est là).
C’est un très beau concept, difficile à appliquer et extrêmement fragile. Ses démons se nomment démagogie, populisme, poujadisme, manipulations, formatage des idées. Et pour tenter de mettre un peu d’ordre dans la démocratie, nous avons un système parlementaire : en gros le peuple élit ses représentants qui eux s’expriment en leur nom pour mettre en place les lois et les règles communes qui sont les bases de la vie en société.
Mais avoir un régime parlementaire, cela ne signifie pas que le peuple ne puisse plus s’exprimer directement, par des manifestations ou des grèves par exemple. Il doit impérativement pouvoir le faire quand ceux qui le représentent ne reflètent par leur avis. Se faire entendre n’est pas anti-démocratique ou anti-constitutionnel, au contraire, c’est un acte civique (et donc politique) fort qui témoigne d’un engagement responsable et d’une participation active à la vie de notre société. Si sur un point précis, on n’est pas d’accord avec ceux qui sont censés nous représenter, il faut le dire, c’est même selon moi le signe d’une conscience collective saine et réactive. Et quand le peuple s’exprime avec une telle intensité que ces derniers jours, je crois qu’il est vraiment indéniable que le message devrait être entendu et pris en compte par les pouvoirs politiques.

Le mouvement contestataire a été initié par les organisations étudiantes, et quelque part cela me rassure. L’ampleur qu’il a pris prouve à mes yeux que ceux qu’on englobe sous le terme générique « jeunes » sont en vérité plutôt loin de l’image qu’on veut bien s’en faire traditionnellement. Alors que d’habitude on décrit le « jeune » comme m’enfoutiste, complètement déconnecté de la vie politique du pays et sans conscience civique, les événements récents apportent un démenti fabuleux à ces idées préconçues. Non ils ne s’en fichent pas, oui ils se soucient de leur avenir et de l’avenir du pays, oui ils ont des convictions sociales et des opinions politiques. Et vraiment, ça me rassure, et même me rend fier. Je me dis que cette jeunesse si souvent mise à l’index, sait encore prendre ses responsabilités, se battre pour son avenir et s’investir dans la société, monter au créneau pour défendre leurs valeurs.

Mais … bien sûr il y a un « mais ».
L’engagement politique des jeunes ne doit pas masquer le problème annexe qui s’est greffé sur les manifestations. Je veux parler de ces casseurs qui trouvent dans les mouvements de foule actuels l’occasion de perpétrer des actes proprement scandaleux. Destructions de voitures, vitrines fracassées, poubelles incendiées, magasins dévalisés, manifestants sauvagement attaqués, volés et roués de coups, le tout sous les yeux des journalistes et des forces de l’ordre un peu dépassées par les événements.
Non seulement ces actes sont honteux et intolérables, mais en plus quelques indélicats (appelons-les avec pruderie ainsi) en profitent pour éclipser volontairement les revendications anti-CPE au profit de la mise en avant de l’insécurité. Et dès lors l’amalgame n’est pas loin, et le pas souvent allègrement franchi vers le raccourci scandaleux qui sous-entend : les jeunes manifestent contre le CPE + des jeunes casseurs s’infiltrent dans les manifestations = les jeunes anti-CPE cassent tout.
Ou comment l’acte civique de la manifestation politique pour un enjeu sociétal se transforme en deux coups de cuillère à pot et trois images (j’allais dire manipulations) choisies et isolées par quelques médias, en incivilités de la pire espèce. Du coup, le message politique des jeunes qui manifestent en toute conviction est sciemment relégué au second plan et on parle à sa place des débordements de quelques voyous qui n’ont rien à voir avec les étudiants. Que certains s’en servent pour essayer de décrédibiliser le mouvement anti-CPE m’énerve au plus haut point.
Oui les actes de ces casseurs sont totalement intolérables. Non ils n’ont rien à voir avec le débat d’idées autour du CPE.

Deuxième point important : puisqu’il est question de représentativité et de légitimité du pouvoir, il y aurait des choses à dire … Souvenons-nous comment est arrivé en place le gouvernement actuel. Combien de gens ont voté Jacques Chirac en 2002 pour son programme et avec une réelle conviction ? 19% environ. Les 19% de voix qu’il a obtenu à l’issue du premier tour des présidentielles. L’intrus d’extrême-droite au second tour a totalement privé la France d’un débat gauche-droite. Alors que certains sondages allaient même jusqu’à donner Jospin gagnant en face à face contre Chirac, le score inattendu de Le Pen a tout changé. Dès lors, au second tour le choix s’imposait : élire un démocrate ou un facho en puissance. Je me suis évidemment précipité pour voter Jacques Chirac au second tour, mais pas pour son programme ou ses idées politiques avec lesquelles je ne suis pas souvent d’accord (bien que sur certains points je l’ai trouvé très bon, en particulier lors de la crise en Iraq). Je l’ai fait pour réduire au minimum le pourcentage qu’obtiendrait Le Pen au second tour. Parce que contre une menace de l’envergure du FN, il faut faire front et mettre de côté nos mésententes politiques. Mais on aurait pu imaginer que Chirac prenne conscience de la réalité des choses. Que son score de 82% digne d’une république bananière ne reflétait en aucune manière un plébiscite pour sa personne, mais avant tout un rejet net de son concurrent.
Un minimum d’humilité eut été de mise je crois.
Je pensais sincèrement que le président allait constituer un gouvernement un minimum composite, plus penché vers le centre qu’à droite. Mais non, il ne l’a pas fait. On a vu ce que ça a donné depuis : Jean-Pierre Raffarin est devenu le premier ministre le plus impopulaire de la 5ème République, et tous les suffrages depuis 2002 ont à chaque fois été des votes qui désavouaient le pouvoir en place (pour les Régionales et le Référendum européen c’était indéniable par exemple). Avec la nomination de Dominique de Villepin on pensait avoir un chef de gouvernement plus ouvert, plus diplomate et plus rassembleur que le précédent … aujourd’hui il y a une rupture encore plus grande entre les français et le gouvernement (aux derniers sondages, environ 70% de personnes contre le CPE, et ça n’arrêtait pas d’augmenter). Alors quid de la légitimité de ce gouvernement et donc de ses projets ?

Et pour en terminer avec cette histoire de légitimité, j’aimerais aussi juste souligner une incohérence qui démontre bien la différence entre les discours et les actes des dirigeants actuels. En 2004 a été voté un texte de loi dit « Loi Fillon » (sur lequel il y aurait énormément à redire d’ailleurs) qui amorça ce qu’on a appelé alors le « détricotage du droit du travail » mais qui a cependant un mérite qu’il faut bien lui reconnaître : elle stipule que toute modification future apportée au droit du travail doit impérativement passer au préalable par la concertation avec les partenaires sociaux.
Et qu’a fait le gouvernement avec le CPE ? L’exact inverse : il a sorti un texte de loi tiré de son chapeau, sans la moindre concertation, sans le moindre débat d’idées ni discussion préalables. Plus fort même, il a fait passer cette loi par le fameux 49.3, qui l’a soustraite d’un vote à l’assemblée !

A moins qu’on vienne m’expliquer que le CPE n’a rien à voir avec le droit du travail (selon moi il le bouleverse de fond en comble), j’aimerais savoir dans quelle logique, dans quelle cohérence se situe cette façon de procéder.
En gros, on dit « on ne fera rien sans vous concerter », et on fait exactement le contraire. On dit « on restera inflexible sur le CPE », et on  prône le dialogue social en même temps. Il serait peut-être temps d’accorder actes et discours non ?
Et il serait peut-être aussi temps d’écouter un peu ceux qui protestent dans la rue plutôt que de leur répondre un ironique « j’entends aussi ceux qui ne disent rien », parce que ce genre de pirouette linguistique c’est joli en littérature, mais en politique ça aurait plus tendance à crisper ceux qu’on bassine à longueur de temps avec le « dialogue social ».

S’entendre dire « vous n’êtes pas d’accord parce que vous n’avez pas compris, je vais vous réexpliquer », ça commence à bien faire, et ça en devient vexant de se faire prendre pour des neuneus au bout d’un moment. On a bien compris ce qu’est le CPE, merci. C’est justement pour cette raison que tant de gens manifestent.
Il serait grand temps pour les uns et les autres de prendre leurs responsabilités, de laisser de côté les problèmes d’ego et d’orgueil et les conflits de personnes pour enfin avoir un échange constructif (n’est-ce-pas messieurs Villepin et Sarkozy ? n’est-ce-pas messieurs de l’inter-syndicale ?), histoire de faire avancer enfin les choses.

Malheureusement, je n’ai pas l’impression que la tournure des événements prenne cette direction. Quand je vois nos parlementaires se gargariser d’un lapsus du premier ministre (son inversion entre démission et décision), qui pour s’en moquer qui pour le défendre alors que ce n’est franchement pas ce qui importe je crois, je désespère. La politique ne serait donc devenue qu’un concours de bons mots ? On n’est pas sorti de l’auberge : quand quelques humoristes font de la politique, voilà que les hommes politiques se mettent à jouer les rigolos.
Et dire que certains dénoncent les Guignols de l’info comme étant trop caricaturaux …

 

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 16:58

Quand j’étais gamin, ma maman, qui avait à cœur de bien faire avec son petit garçon chéri, me faisait manger de tout, et tout particulièrement une fois par semaine je n’y échappais pas, de la cervelle. Je ne sais pas exactement de quel magazine (Femme Actuelle ? Parents ? Chasse & Pêche Hebdo ?) elle tenait cette idée, mais elle avait été persuadée par l’un ou l’autre journaliste de presse féminine que c’était très bon pour la santé et le développement des enfants (soit dit en passant : tous des bourreaux d’enfants ces gens là !!).
De la même manière, son potager faisait sa fierté, et j’ai eu la chance de grandir nourri de bons produits frais et cultivés avec amour. Et l’un des fleurons de ce que ma maman plantait, récoltait et nous servait avec une belle régularité à table, c’était ses épinards (succulents, il faut bien le dire).

Depuis, la maladie de la vache folle a fait beaucoup parler d’elle… on a appris que la maladie provenait en grande partie de l’alimentation des bovins par des farines animales contaminées, une pratique en plein essor dans le milieu de l’élevage des années 70-80 avant d’être un peu plus sérieusement réglementée et encadrée. Le vecteur de la maladie de l’animal vers l’homme est le prion, qu’on retrouve principalement (si j’ai bien tout compris) dans le système nerveux, la moelle et la … cervelle des bêtes touchées.

En 1986, le 26 avril très exactement, la centrale nucléaire Lénine, tout près de la ville de Tchernobyl en Ukraine, a été le lieu du plus grave accident nucléaire à ce jour. Un « nuage radioactif » a alors balayé l’Europe, mais, fait bien connu, s’est arrêté net à la frontière française (encore un grand merci à la vigilance de nos douaniers !). Et ce n’est pas plus mal d’ailleurs, parce que quand même j’habite en Alsace, à environ une quarantaine de kilomètres de l’Allemagne et la Suisse, il était donc temps que ce nuage s’arrête… Bref.
J’ai lu, je ne sais plus trop où, que parmi les végétaux qui « absorbent et conservent en eux » (je ne sais pas si les termes sont les plus adéquats) le plus la radioactivité, il y a en tête de liste les champignons et autres lichens. Et pas très loin derrière certains légumes, dont … les épinards.

Bon… vous vous demandez pourquoi je vous raconte tout ça ? Certainement pas pour blâmer ma maman de quoi que ce soit, je ne me lasserai de toute façon jamais de sa cuisine et de ses plats délicieux (si j’ai laissé tomber depuis longtemps le rituel hebdomadaire de la cervelle, j’aime toujours autant sinon plus ses épinards à la crème !).
En fait, c’était juste pour dire qu’après Tchernobyl et Creutzfeld-Jakob, je ne vais certainement pas me laisser impressionner par une cuisse de poulet ou une escalope de dinde !

Non mais des fois.

 

 

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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 11:44

Il paraît que je te ressemble. Que j'ai tes yeux, tes expressions, ta voix au téléphone...
Moi ce que je vois surtout, c'est toutes ces qualités que tu avais et que je n'ai pas. Pourtant j'aurais bien aimé.

Il est des combats qu'on ne peut pas gagner. Personne ne t'en veut pour ça. Tu manques, si tu savais.

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