Que vous soyez pour, que vous soyez contre, et même si vous vous en fichez comme de l’an 40, vous n’avez pas pu y échapper tant le sujet était omniprésent dans les médias ces deux ou trois dernières semaines : le CPE a fait parler de lui.
On ne parlait même que de lui.
Ce qui m’étonne d’ailleurs un peu, car je vous rappelle tout de même que juste avant cela, un autre sujet avait pris possession des journaux télévisés, des émissions de radio et de la presse. Eh oui souvenez-vous ce n’est pas si vieux pourtant : la grippe aviaire !
Pourtant ça semblait plus que grave comme problème. Un million de volailles abattues dans l’Ain après qu’un ou deux canards soient retrouvés enrhumés dans le département et qu’un élevage pourtant confiné s’était vu contaminé on ne sait trop comment. On nous rebattait à ce point les oreilles avec le fameux H5N1 que les journalistes en mal d’information à sensation en étaient arrivés à des extrêmes des plus pathétiques.
Pour mémoire, on a quand même eu droit en gros titres des journaux télévisés et des flash-infos à la radio (même sur les fréquences considérées comme les plus « sérieuses ») des infos-choc du type : « Dix étourneaux retrouvés morts au pied d’un arbre dans le centre de
Et bizarrement, depuis les manifestations anti-CPE, on n’entend plus parler de ce virus pourtant promis à dévaster la volaille, voire la population toute entière de l’Europe.
Alors moi j’en conclus que de deux choses l’une : soit la gravité de la menace de la grippe aviaire a été un chouïa exagérée par des médias en mal de sensations fortes, soit le remède au H5N1 c’est de prendre sa carte syndicale et d’aller manifester joyeusement contre le CPE.
Et dans le cas de la seconde hypothèse, on sera bien obligé d’admettre qu’il aura eu son utilité finalement, ce contrat première embauche !! ;o)
(Bon c'est pas tout ça mais je vous laisse, il y a une cuisse de poulet qui m'attend.)