Grâce à la technologie de l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), on a pu constater que chez un aveugle, même de naissance, qui lit du braille, la zone dite « visuelle » du cerveau (c’est-à-dire les zones du cortex qui servent en tant normal à la vision et à l’interprétation de ce que l’on voit) est activée.
Il y a deux hypothèses qui pourraient expliquer cet état de fait, qui ne s’excluent d’ailleurs pas l’une l’autre.
La première consiste à dire que la dite « zone visuelle » serait en fait plus que cela, elle correspondrait en fait à une « zone de représentation 3D », qui inclurait le toucher et la perception des volumes dans l’espace.
La seconde est l’idée selon laquelle le cerveau humain est capable de « plasticité ». C’est-à-dire qu’il pourrait utiliser des zones « libres » du cerveau (suite à la perte de la vue par exemple) pour les réaffecter à d’autres fonctions, à d’autres sens (tels que le toucher ou l’ouïe entre autres). Le cerveau recyclerait donc ses connexions neuronales plutôt que de les laisser inutilisées.