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Attention !

Avant de lire les notes que je fais sur les films que je vois et les bd que je lis, sachez que dans mes commentaires il m'arrive parfois de dévoiler les histoires et les intrigues. Ceci dit pour les comics, je n'en parle que quelques mois après leur publication, ce qui laisse le temps de les lire avant de lire mes chroniques.
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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 18:55

 Mark Knopfler, l’ex-leader du groupe Dire Straits, est l’un de mes musiciens favoris, je le place sans hésiter dans le trio de tête de mes artistes préférés.
Sa tournée pour l’album Sailing to Philadelphia est sans conteste mon plus grand souvenir de concert tant j’aime sa musique et ses performances sur scène.

Aussi quand son nouvel album en duo avec Emmylou Harris est sorti fin avril je me le suis procuré sans attendre et une fois de plus j’ai été conquis dès la première écoute.
La présence d'Emmylou Harris oblige, ce disque est un peu plus tourné vers la country moderne, mêlant agréablement les rythmes folk, les guitares sèches et électriques, à un style dans la droite lignée des deux derniers albums solo de Knopfler (Ragpicker’s Dream et Shangri-La). La majeure partie des morceaux sont composés par Mark Knopfler, Emmylou Harris en signe pour sa part deux.

Visuel de l'album
Dans la foulée de la sortie de leur album All the Roadrunning, j’ai évidemment acheté des billets pour aller les applaudir lors de leur tournée européenne. J’ai pris au plus près, c’est-à-dire au Hallenstadion de Zurich en Suisse, à 1h30 de voiture de chez moi. J’y avais déjà vu précédemment Mark Knopfler et Eric Clapton, il s’agit d’une belle salle de 10 000 places.
Cette fois encore je n’ai pas été déçu par le spectacle. Moitié chansons communes tirées de l’album, moitié chansons anciennes de l’un ou l’autre, entre chansons mélodieuses ponctuées par la douce voix de Emmylou Harris et morceaux plus nerveux où batterie et guitares électriques donnent le ton, le concert était très équilibré et très entraînant.

La sublime Emmylou Harris
Ça bougeait bien sur le remuant Red Staggerwing ou le rythmé This is Us, c’était bluffant de précision sur Beachcombing ou All the Roadrunning, il y a eu une pointe de nostalgie avec un Romeo and Juliet de toute beauté, une grosse bouffée d’enthousiasme sur So Far Away, de la douceur avec Our Shangri-La, une énergie incroyable tout au long du crescendo électrisant de Speedway at Nazareth (purement génial !) et le tout s’est terminé après le troisième rappel avec un aurevoir mélodieux sur If this is Goodbye.

Mark & Emmylou, l'accord parfait sur scène !
Le concert a été à l’image de l’évolution de la carrière solo de Mark Knopfler, c’est-à-dire avec un fort penchant vers ses racines Blues-Country-Folk, un style moins souvent percutant que dans les années 80 et plus volontiers intimiste. Emmylou Harris, loin d’être en retrait, a pour sa part marqué le concert par sa classe, son talent et sa prestance tout en finesse.

La
Un duo ...

En concert comme sur ses albums, alors que Knopfler n’est pas vaiment ce qu’on pourrait appeler un « chanteur à voix », celle-ci est d’une justesse incroyable, toujours sublimement posée et en accord parfait avec le son reconnaissable entre tous de sa guitare. Et alliée au timbre doux de la belle Emmylou, il en ressort une alchimie vocale exceptionnelle.


Alors si vous avez l’occasion de les voir en concert, ne ratez surtout sous aucun prétexte le Guitar Hero et la Country Queen  ! Et quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à écouter leur album, il est tout simplement excellent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 19:59

Je tiens régulièrement à jour ma liste de cd (je suis un fan de listes en tous genres…), et dernièrement j’ai décidé de recenser mes cd 2 titres, que je n’avais curieusement encore jamais listés ! :o) C’est en remédiant scrupuleusement à cette lacune que je suis retombé sur des vieux trucs que je n’avais plus écouté depuis des lustres. Je n’ai pas résisté à l’envie d’en passer l’un ou l’autre, et c’est alors que je me suis aperçu que nombre d’entre eux étaient en très moyen, voire mauvais état ! Pourtant je suis vraiment du genre à faire très attention à mes disques ou mes dvd, jamais je n’en laisse traîner hors de leur boîtier ni même dans le lecteur quand je l’éteins (si, si, j’en connais qui le font…).
Or là, quelques uns des disques étaient malgré tout copieusement rayés et poussiéreux. J’en ai déduit que ça devait provenir des pochettes en carton. Celles-ci sont ouvertes sur un côté, et du coup je pense que de la poussière doit s’infiltrer à l’intérieur et causer des rayures par frottement.

J’ai donc décidé de m’en faire des compils-sauvegardes sur cd, car certains des 2 titres commençaient même à poser quelques problèmes pour passer correctement sur mon lecteur. Je me suis contenté de copier les singles que je n’avais pas par ailleurs sur un album acheté ultérieurement, ce qui m’a tout de même rempli trois cd de 80 minutes.

En fait si je vous raconte tout ça, c’est parce je me suis rendu compte que parmi toutes ces chansons, si certaines sont restées dans les mémoires, d’autres ont été un peu oubliées alors qu’elles avaient été des succès à l’époque de leur sortie. Ou alors certains titres sont restés connus, mais les interprètes sont passés aux oubliettes.

Pour prendre des exemples parmi les chansons que j’avais en cd 2 titres, si personne n’a oublié les méga-tubes de Nirvana, Metallica ou Guns N’Roses, qui saura me fredonner ce que chantaient Martika, Extreme, UB40, Mr. Big, Duran Duran, Ultra Naté, Ace of Base, Roxette, The Breeders, Double You, John Scatman, Ram Jam, Leah Andreone, Enigma, Snow, Alisha’s Attic, Donna Lewis, Ten Sharp, Paula Abdul, The Rembrandts, No Doubt ?
Et pourtant il n’y a dans cette liste que des interprètes de chansons qui ont été en tête des charts.

Alors je vous propose de relier ces noms d’artistes aux titres de leurs chansons respectives :

 Please Don’t Go,
 
Informer,
 Don’t Speak,
 Cannonball,
 Ski-Ba-Bop-Ba-Dop-Bop,
 To Be With You,
 Just The Way It Is, Baby,
 I Am I Feel,
 Rush Rush,
 The Way You Do The Things You Do,
 Sadeness,
 Love, Thy Will Be Done,
 You,
 Happy Nation,
 I Love You Always Forever,
 More Than Words,
 Joyride,
 It’s Allright, It’s ok,
 Free,
 Black Betty,
 Ordinary World.

A vous de jouer !!
(sans se servir de google hein, sinon c’est pas drôle)

 (Edit du 7 mai : vous pourrez trouvez les réponses exactes dans les commentaires de cet article)

 

 

 

 

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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 14:37

Vendredi soir, Alain Souchon, qui est en tournée en ce moment, était de passage sur Mulhouse, et j’en ai profité pour le voir pour la première fois en concert.
J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre, j’avais toujours intuitivement classé Souchon parmi les artistes à écouter sur cd, pas vraiment comme un show-man qui prend toute son envergure sur scène. D’abord parce qu’il a une petite voix, un style de chansons assez posé, et puis surtout parce qu’il est un artiste discret à l’image de poète, de gentil, de dandy. Pas une bête de scène quoi.

Eh bien sur ce coup-là, j’ai été bluffé par le bonhomme.
Aussi petit et maigrichon soit-il, ce gars est monté sur piles Duracell ! Il gambade, il gesticule, il sautille sans arrêt. Dans le genre pantin désarticulé sur scène, jusqu’à présent c’est William Sheller qui tenait la palme pour moi, mais Souchon n’a rien à lui envier ! Et attention, résistant le bougre : plus de deux heures de spectacle sans discontinuer ni baisser de rythme.


Autre bonne surprise : sa voix. Toujours très claire, parfaitement audible et juste. Un vrai plaisir que de l’écouter chanter. Moi qui pensais que ce n’était pas son point fort, je me suis totalement trompé : il assure ! (et un bon point au son limpide et pas exagérément fort, vraiment de bonne qualité)

Mais ce qui m’a le plus étonné, c’est l’ambiance du concert. Je m’attendais à un truc un peu cosy, du genre classe mais sage et bien ordonné, sans trop d’exubérance. Là encore j’avais tout faux : il a réussi à se mettre en un rien de temps le public dans sa poche (public vraiment de tous âges d’ailleurs) et a mis une ambiance géniale, joyeuse et festive. Ça bougeait bien quoi ! (et pourtant ce n’est pas le genre à faire du rock endiablé !)


Et surtout sa grande force, c’est son répertoire énorme. J’avais écouté quelques fois son dernier album (La Vie Théodore) de peur d’être un peu paumé avec ses nouvelles chansons (pour ses anciens albums pas de problème, mais c’est vrai que le dernier je ne m’y étais pas encore plongé en dehors des singles qui passent à la radio). Mais en fait, nouvelles comme anciennes, les rythmes de ses chansons sont toujours entraînants, qu’on les connaissent par cœur ou juste un peu, elles sont toutes agréables à l’oreille. Et évidemment, on a eu droit aussi à une panoplie impressionnante de ses anciens succès : Ultra Moderne Solitude, Foule Sentimentale, Rive Gauche, L’Amour à la Machine, Sous les Jupes des Filles, Rame, Les Filles électriques
Et parmi elles mes petites préférées : C’est déjà ça et La Ballade de Jim, du grand Souchon.
Bien sûr il en a tant qu’il en manquait certaines que j’aurais beaucoup aimé entendre comme S’asseoir par terre, Bidon, J’ai Dix Ans ou Jamais Content par exemple… mais ce qu’on a eu était déjà excellent en soi…

Alors voilà, ce que je peux en dire c’est que j’ai été très agréablement surpris. Je savais déjà que j’aimais ses disques, maintenant je sais aussi que ses concerts valent le coup.
Alain Souchon, un artiste à écouter, mais aussi à voir !

 

 

 

 

 

 

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2 mars 2006 4 02 /03 /mars /2006 23:13

Aujourd’hui, cela fait quinze ans exactement qu’est mort l’immense Lucien Ginsburg, alias Serge Gainsbourg. Il allait fêter ses 63 ans.

Difficile de dire à quel point il manque à la chanson française, celui qui a tant fait parler de lui, et pas qu’en bien la plupart du temps, était à mon avis un authentique génie de la musique.


Alors plutôt qu’un long texte qui expliquerait pourquoi et de quelle façon ses chansons sont si exceptionnelles, je vous conseillerais juste d’écouter et réécouter Elisa, La Javanaise, Aux Armes et caetera, Manon, Comic Strip, Je suis venu te dire que je m’en vais, La chanson de Prévert, Je t’aime moi non plus, Vieille canaille, Marilou sous la neige, La Ballade de Melody Nelson, Couleur Café … la liste est longue, on pourrait en citer comme ça des dizaines.


Pour le plaisir, voici les paroles d’une de mes préférées, dont le remix a d’ailleurs été le dernier enregistrement de Gainsbarre : Requiem pour un Con.

Écoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air-là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un con

Je l'ai composé spécialement pour toi
À ta mémoire de scélérat
C'est un joli thème,
Tu ne trouves pas, non
Semblable à toi-même
Pauvre con

Voici les orgues
Qui remettent ça
Faut qu't'apprennes par cœur cet air-là
Que tu n'aies pas même
Une hésitation
Sur le requiem pour un con

Quoi tu me regardes
Tu n'apprécies pas
Mais qu'est-ce qu'y a là-dedans
Qui t'plaît pas
Pour moi c'est idem
Que ça t'plaise ou non
J'te l'rejoue quand même
Pauvre con

Écoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air-là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un con
Je l'ai composé spécialement pour toi
À ta mémoire de scélérat
Sur ta figure blême
Aux murs des prisons
J'inscrirai moi-même: « Pauvre con »

(Deux sites très bien faits et complémentaires : www.gainsbarre.com et www.gainsbourg.org)

 

 

 

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8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 16:48

Voici la dernière catégorie dans laquelle je n’avais jamais posté encore aucun article.
Pourtant elle est là depuis le début, et sa présence me paraissait légitime étant donné le nombre de CD qui peuplent ma discothèque. La musique j’en écoute depuis toujours, et j’ai réussi avec le temps à m’intéresser aux rythmes de tous horizons. Quand on est gamin, et cela s’accentue encore à l’adolescence, on a tendance à se cloisonner dans le « style de musique qu’on aime bien », sans chercher à en sortir et condamnant par avance et sans leur accorder la moindre chance tout genre musical divergent.

Si aujourd’hui encore mon genre de prédilection reste le pop-rock, je me suis ouvert depuis quelques années déjà au reste de la scène musicale, trouvant même des morceaux que j’ai appréciés là où je ne l’aurais pas cru.
Je me suis sorti de mes a priori qui voulaient que la variété c’est pauvre, lisse et niais. Que le rap c’est la négation de la mélodie et bas du front. Que la techno c’est abrutissant et toujours la même chose. Que le jazz c’est chiant, que le hard-rock c’est que des gueulards, que le classique c’est pour les vieux, que la country c’est pour les beaufs, et que le disco c’est ringard.

Ce sont des idées qu’on entend souvent, mais qui sont fausses. Mes contre-exemples s’appellent Eminem, Alain Souchon, Fred Blondin, Patricia Barber, Lyle Lovett, Metallica, Led Zeppelin, …
Eux et des multitudes d’autres. Pas besoin de renier U2 ou DireStraits pour affirmer qu’ils sont de vrais et bons artistes, au même titre que les Beatles ou Queen.

Tout ça pour dire donc que si j’ai comme tout un chacun des artistes-phares et des albums cultes, je n’en écoute pas moins un peu de tout. Ce qui ne signifie pas par contre que j’apprécie tout ce que j’entends, nuance !

C’est suite à la remarque de l’ami Olivier qui me demandait quand j’allais enfin parler de musique que je me suis rendu compte que ce n’est pas aussi évident que ça. Parler d’un film ou commenter une BD, ok, je sais à peu près faire, mais mettre en mots ce que m’inspire une chanson… c’est un tout autre exercice. Peut-être serait-ce plus facile si j’étais moi-même musicien, mais manque de bol, même L’Eau Vive je n’ai jamais été foutu de la jouer correctement à la flûte en cours de musique du collège !
Alors pour contourner la difficulté, je commence ici par un petit texte d’introduction au thème de cette catégorie d’articles, histoire de planter le décor. J’espère que tu ne m’en voudras pas Olivier, promis, la prochaine fois je parle d’un album !

 

 

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