Il y a une quinzaine de jours, Fred Blondin avait quelques dates de concert dans l’Est de la France, dont une à Belfort, au Roger’s Café. D’ailleurs je l’y avais déjà vu cet automne et en avais un peu causé ici. Forcément, Belfort c’est juste à côté de chez moi, je ne pouvais pas ne pas y aller.
Difficile de commenter son concert sans me répéter par rapport à ce que j’ai déjà pu vous raconter au sujet de Fred dans mes deux billets précédents (pour ses concerts au Barouf et sur la péniche du Chansonnier). Il y a toujours cette même générosité et cette même envie de partager sa musique, qui font de Fred Blondin un type pas comme les autres. Un artiste pas comme les autres. Cette fois encore ça s’est vu et ressenti tout du long de sa prestation. Il se marre, il s’amuse et il reste accessible. Qu’il soit sur scène ou accoudé au bar pour boire un verre (ou deux, ou douze), c’est juste un mec simple et sympa. Faut le voir quand il se fait des solos à la gratte électrique sur certains titres. Fred est quelque part dans son monde, dans une bulle faite seulement de son et d’accords. Il a l’air de vraiment s’éclater avec son instrument, ce type vit sa musique et c’est aussi chouette à voir qu’à écouter.
Fidèle à son habitude, Fred a enchaîné les morceaux, je ne vais donc pas me lancer dans une longue énumération de titres… mais je ne peux pas m’empêcher de dire que c’est toujours génial d’entendre mes titres préférés, au rang desquels Perso, Mordre la Poussière, Le Mal par le Mal ou encore Des Gens que l’on aimerait Revoir. Merdum, me voilà qui énumère quand même… Bon j’arrête. Je rajoute juste un commentaire tout spécial pour son interprétation d’un autre de ses morceaux que j’adore : sa reprise de La Belle Vie de Sacha Distel qui est vraiment excellente. Voilà c’est dit, j’arrête là. (ci-dessous une petite vidéo prise lors du concert du 26 octobre 2012)
Et puis comme une bonne nouvelle peut en cacher une autre (ah, on me souffle à l’oreillette que je m’emmêle les pinceaux avec un proverbe ferroviaire), Fred nous a confirmé qu’il enregistrerait son tout nouveau double-album à la fin de ce mois (donc ça devrait pas tarder si c’est pas déjà en cours), ce qui laisse imaginer qu’on aura bientôt droit à une fournée de nouvelles chansons dans pas longtemps (ou de déjà entendues par le biais de SoundCloud.com où Fred met parfois en ligne de nouveaux titres pour les gens qui le suivent sur le net). Je n’en sais pas plus sur le contenu, mais j’espère qu’il y aura des morceaux comme Bonne Journée et La Belle Vie* dont je parlais plus haut…
Fred nous a aussi confié qu’il partait bientôt chanter au soleil, pieds dans l’eau et chemise à fleurs (sur ce dernier point j’allais dire : comme d’hab !), mais je ne suis pas certain d’avoir bien saisi tous les détails puisqu’il a été un moment aussi question de Brême. Très belle ville au demeurant, mais pas très connue pour ses plages de sable fin. Il y a bien une période de l’année, on va dire une quinzaine de jours en juillet, durant lesquels la glace polaire se retire et libère les rivages de la Mer du Nord, mais ça me paraît léger quand même comme climat tropical. Quelque chose a dû m’échapper. Ou alors c’est ma tendance à capter des bribes de conversations à droite à gauche et à les relier dans un ordre plus ou moins aléatoire. C’est pas exclu.
Comme d’habitude, ça a été également l’occasion de retrouver d’autres blondingues (en plus de ma petite sœur qui ne s’est pas faite prier pour m’accompagner), en l’occurrence Stéphane et Laetitia D. et leur indéfectible bonne humeur, Janick et sa fidèle caméra (encore un immense merci pour les dvd des deux concerts de septembre que j’ai visionné dans la foulée) et l’ami Francky que je revois toujours avec plaisir. Je profite de ces quelques mots pour leur passer un amical salut ! On se reverra à coup sûr au prochain passage de Fred dans le coin…
PS : merci à ma soeurette pour son appareil qui prend de chouettes photos en toutes circonstances et à Stéphane D pour sa science innée du cadrage (et des chiens de traineau).
* deux chansons pour lesquelles Fred a déjà un second fan en plus de moi quoi qu’il arrive : mon petit loulou Nathan qui du haut de ses trois ans fredonne déjà les paroles avec son père. Ah, ma frangine aussi qu’elle me dit. Bon ben trois fans déjà alors !