Je suis allé voir tout récemment Transformers et Motel, je vais donc vous parler du 4ème Morceau de la Femme Coupée en 3.
D'abord parce que je suis trèèèèèès en retard sur mes critiques de films et que celui-ci je l'ai vu il y a déjà longtemps ! (que celles et ceux qui craignent que ma critique souffre de tout ce temps passé depuis le visionnage se rassurent : il n'y a pas grand-chose à retenir de toute façon...)
Ensuite parce que ce film est court et qu'il ne s'y passe rien, ça fait moins à raconter et je proute toutes celles et ceux qui se plaignent de ma non productivité de ces derniers jours dernières semaines, parce que oh, faites-y un blog vous d'abord.
Enfin parce que je fais ce que je veux, nan mais des fois.
Alors attention, préparez-vous au record du monde du sprint de critique ciné... prêt ? Top !
Louise est une maman trentenaire qui essaie d'apprendre à conduire parce que bon, c'est bien utile quand même. Mais Louise est un peu décalée, du genre mi-rêveuse, mi-gaffeuse, mi-blonde (et mimignonne aussi, c'est au moins ça). Qu'à cela ne tienne, elle aura son permis malgré tout (je me rends compte en écrivant cela que je viens de déflorer le seul début de commencement de suspens du film : oui elle obtient son permis...), et ce faisant va partir à l'aventure dans sa belle auto de location. Direction le centre commercial ! (comme vous le constaterez on n'a pas lésiné sur les moyens pour faire vibrer le spectateur dans ce film) Un petit ennui de clés va la replonger dans son enfance via une longue, très longue, interminable séquence de flash-back dont on retiendra que chez les blondes l'inadéquation à l'univers automobile est héréditaire.
Voilà, pour le résumé. D'ailleurs vous avez là en quelques lignes tout le film. Parce qu'il ne s'y passe rien d'autre. Bah si, soyons honnête et rendons à César ce qui est à César, il y a tout de même une scène trépidante de resto-self où l'héroïne négocie un yaourt supplémentaire avec la caissière. Du lourd quoi.
Bon, vous me connaissez, j'essaie toujours de trouver au moins un point positif aux films que je vois et que je chronique, donc il n'y a pas de raison que je ne m'y colle pas ici aussi. Et puis j'aime les défis.
Alors à retenir : Laure Marsac, scénariste-réalisatrice et actrice principale, est jolie. Denis Podalydès en moniteur d'auto-école est très crédible. Mais je le soupçonne de facilité : joue-t-il à la perfection le type qui s'ennuie, ou s'ennuie-t-il réellement ? Je me pose encore la question. Enfin, il y a le titre qui, il faut bien le dire, est plutôt bon, c'est même d'ailleurs sur cette promesse d'originalité qu'il contenait que je me suis basé pour aller voir ce film (on ne gagne pas à tous les coups hein).
Ben finalement j'ai trouvé trois points positifs, on ne me reprochera donc pas d'être un critique assassin. Pour le reste, Le 4ème Morceau de la Femme Coupée en 3 m'a laissé... comment dire... dubitatif. Le genre de film qui peine à débutter, qui peine à se finir, et au milieu inexistant. Petit exploit tout de même : il réussit à paraître très long alors qu'il dure 1h10, générique compris. Faut dire qu'en étoffant un peu il y aurait eu assez d'idées pour faire un court-métrage sympa...
Bref, vous l'aurez compris, j'ai du mal à vous conseiller la vision de ce film. Même si vous êtes en conduite accompagnée et fan de puzzle. Maintenant, vous êtes avertis, faites comme vous le sentez.