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Avant de lire les notes que je fais sur les films que je vois et les bd que je lis, sachez que dans mes commentaires il m'arrive parfois de dévoiler les histoires et les intrigues. Ceci dit pour les comics, je n'en parle que quelques mois après leur publication, ce qui laisse le temps de les lire avant de lire mes chroniques.
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18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 13:35

Je me suis rendu compte avec effarement pas plus tard qu’aujourd’hui que je n’ai jamais fait d’article ici sur un concert de Bernard Lavilliers… alors que c’est sans conteste l’artiste que j’ai le plus souvent applaudi sur scène !

Je ne compte plus le nombre de fois où je suis allé le voir en concert. Et pour cause : il est un de mes piliers musicaux, certainement le plus important avec Leonard Cohen.

 

D’ailleurs j’ai une telle passion pour sa musique, un tel amour pour le chanteur, et l’artiste représente tellement à mes yeux qu’il faudra un jour que j’y revienne plus en profondeur pour essayer de vous expliquer la place que le bonhomme tient dans ma vie.

 

Mais en attendant, laissez-moi combler ce manque cruel sur mon blog, en vous parlant du concert de Bernard Lavilliers du samedi 14 mai, dans la salle Érasme du Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg.

 

D’abord un mot rapide sur cette salle que j’apprécie particulièrement : elle est belle, confortable, à taille humaine, et surtout, surtout, elle est d’une qualité sonore impeccable. Moi qui suis très sensible de ce point de vue-là, j’ai rarement été déçu par la qualité du son dans cette salle, au point que bien souvent j’en arrive, ô miracle, à m’épargner les bouchons d’oreilles sans en souffrir auditivement. Ce qui de nos jours est malheureusement devenu l’exception lors de concerts.

Enfin sa géométrie particulière fait que si vous avez la chance d’être aux premiers rangs, du fait de l’absence totale de fosse, vous êtes quasiment sur la scène, plongé en plein milieu du spectacle.

Et grâce à l’incroyable réactivité de ma petite sœur lors de la mise en vente des billets, nous avons justement pu profiter de places au premier rang, quasiment plein axe… autant dire que nous ne pouvions pas rêver de meilleures conditions pour assister à ce concert : aux premières loges, un son parfait, et des artistes génialissimes !

La salle Érasme, un écrin à artistes

Voir Bernard Lavilliers sur scène c’est toujours pour moi comme des retrouvailles avec un vieil ami qu’on ne voit pas souvent et qui nous a beaucoup manqué.

Et ces retrouvailles-là étaient d’autant plus fortes que le Covid est passé par là, et avec lui une pénurie de concerts, un sevrage brutal de spectacles pendant quasiment deux années pleines.

C’est simple, en termes de concerts en ce qui me concerne, depuis mars 2020, il y a eu Mister Mat à l’automne 2021, Greg Zlap et Alain Souchon en décembre 2021, et enfin Asaf Avidan en avril 2022 (j’avoue avoir un peu honte de ne pas en avoir parlé ici, d’autant qu’il y avait matière !), ce qui ne fait vraiment pas beaucoup assez à mon goût !

Alors vous ne pouvez pas imaginer ce que revoir Lavilliers en live représentait pour moi.

 

C’est accompagné de quelques-uns de ses musiciens fétiches et fidèles de tournées en tournées que le Stéphanois est venu nous présenter son dernier album et chanter aussi quelques-uns de ses tubes historiques.

 

Je ne résiste pas à l’envie de les énumérer tant ils sont, tous à mes yeux, exceptionnels de talent et savent partager une ambiance incroyable :

- Vincent Faucher à la guitare

- Xavier Tribolet au piano et à l’accordéon

- Antoine Reininger à la basse (il remplace Daniel « El Diablo » Romeo)

- Michaël Lapie à la batterie

- Olivier Bodson à la trompette

- Marco Agoudeste au saxophone et au violoncelle

 

(Pour chacun d’entre eux je ne donne que leurs instruments « principaux » étant donné qu’ils sont quasiment tous multi-instrumentistes, et qu’ils accompagnent tous Bernard au chant dans les chœurs.)

Marco Agoudeste dans ses œuvres !

Ce fier équipage nous* a offert ce samedi soir un spectacle à la hauteur de leurs talents additionnés, j’ai presque envie de dire « comme d’hab » tellement ce fut la règle à chaque fois que je les ai vus ensemble sur scène…

 

J’en viendrais presque à banaliser leur prestation, alors que ne vous-y trompez pas, ils sont exceptionnels à chaque fois, voilà leur secret.

On s’habitue vite à l’excellence n’est-ce pas ?

 

Bernard quant à lui s’est présenté un poil diminué physiquement, ce à quoi le gaillard n’est pour le coup pas habitué, lui. Il semblait souffrir du dos, et nous a moins servi de ses pas de danse dont il a le secret, se retranchant plus que de coutume vers son tabouret haut placé au centre de l’orchestre.

Mais ses articulations douloureuses qui lui rendaient même difficiles ses changements de guitares, n’ont visiblement pas eu raison de sa voix, toujours parfaitement posée, toujours aussi douce, suave, généreuse, enivrante.

C’est simple : ce mec pourrait chanter le bottin que je lui trouverais quand même de la virtuosité.

Ça en dit certainement aussi long sur sa classe et son talent que sur mon amour pour lui…

Bernard Lavilliers, un artiste toujours généreux en scène

Comme à chaque concert de Lavilliers, il y a ce sentiment paradoxal en moi.

Je jubile à chaque chanson, trop heureux de l’entendre en live. Ce qui s’est tout spécialement produit ce soir-là quand je l’ai entendu entonner les Troisièmes Couteaux, La Grande Marée ou Fortaleza par exemple pour les plus anciennes, ou Le Coeur du Monde, Toi et Moi et Les Porteños sont Fatigués parmi les toutes récentes.

Et en même temps je suis toujours frustré de ne pas entendre certains morceaux que j’adule mais qui n’auront cette fois-ci pas été retenus au programme… que n’aurais-je pas adoré entendre Sertao, Le Clan Mongol, L’Espoir ou Noir & Blanc pour ne citer que celles-là… Mais que voulez-vous, il faut bien faire des choix, je le sais bien…

Les cuivres de Marco et d'Olivier se répondent, Bernard danse, c'est La Salsa !

En revanche dans tout concert de Bernard Lavilliers qui se respecte, il y a des incontournables, des monstres sacrés de son répertoire sur lesquels il me semble bien ne jamais l’avoir entendu faire l’impasse, et pourtant, comme je le disais en introduction, ça fait des années (10 ? 20 ? je dirais même pas loin de 25 ans en réalité) que je vais le voir en concert à la moindre occasion. Quasi impossible de ne pas lui donner la réplique sur le refrain d’Idées Noires où le public remplace la voix de Nicoletta. Bien entendu, si Olivier Bodson et Marco Agoudeste se mettent en face à face avec leurs cuivres, on sait que La Salsa n’est pas loin. Et quand Bernard prend place seul au centre de la scène avec sa guitare sèche, on se prépare tous à reprendre avec lui le refrain de On the Road Again (« à vous… encore… plus fort… »)…

Il y a comme ça des réminiscences qui se font écho de concerts en concerts, d’années en années…

 

Ce samedi soir à Strasbourg, Bernard et l’aréopage de musiciens talentueux qui l’accompagnent, nous ont donné le meilleur d’eux-mêmes, comme à chaque fois.

Car ces types-là, ils ne trichent pas.

 

Alors pour tout cela merci à toi Bernard. Merci à toi Marco. À toi Olivier, à toi Michaël, à toi Xavier, à toi Vincent et à toi Antoine.

C’était mieux que bien. À bientôt.

Merci Olivier, Marco, Vincent, Bernard, Antoine, Xavier et Michaël !

* je précise le « nous » : outre moi-même, ma fée, ma petite sœur** et mon Nono.

** petite sœur qui comme à l’accoutumée s’est débrouillée pour nous faire de belles photos qu’elle m’a gentiment autorisé à utiliser afin d’agrémenter cet article qui serait sans elles bien trop verbeux...

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commentaires

M
Quoi ??? Tu n'avais pas encore fait d'article sur un concert de Bernard ??? Pas possible ! :-O<br /> Bon, on retourne le voir quand ? Parce que moi, je ne m'en lasse pas ! ;-D
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S
Eh oui, aussi bizarre qu'improbable... mais c'est corrigé à présent !<br /> Ma réponse à ta dernière question : le plus tôt possible ;-)