L’Enchanteur, ce n’est ni plus ni moins que la légende du roi Arthur et de ses Chevaliers de la Table Ronde à la sauce Barjavel. Et c’est bien là tout le problème… évidemment elle ne pouvait pas le savoir, mais tout ce qui touche les légendes celtiques, le petit peuple de la forêt, les druides, les fées et les chevaliers qui luttent contre des magiciens ce n’est pas, mais alors pas du tout mon truc. L’Heroic Fantasy de manière générale d’ailleurs ne m’a jamais trop accroché (bon d’accord, je ne dis pas : la trilogie du Seigneur des Anneaux au cinéma ou Schwarzy en Conan le barbare j’ai aimé, mais vous ne me verrez pas me farder l’intégrale de JRR Tolkien pour autant !). Et là, manque de bol, l’Enchanteur ça n’est que ça du début à la fin. Et même sans prendre en considération le contexte arthurien, ce que nous conte Barjavel n’est pas très palpitant, pour tout dire je me suis plutôt ennuyé à la lecture.
Le point positif, c’est le découpage du récit en courts chapitres, ce qui fluidifie le tout. Dès lors on peut s’arrêter assez souvent sans perdre le fil de l’histoire pour autant. Mais bon, ça n’ajoute pas à l’intérêt du récit pour autant.
Donc voilà, je dois bien le dire, je n’ai pas aimé ce bouquin, et du coup ça a un peu calmé mon enthousiasme à découvrir d’autres œuvres de cet auteur pourtant reconnu comme un des incontournables de la littérature française contemporaine.
Désolé Delphine, j’aurais dû te dire que j’étais un peu hermétique au thème du livre…
