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Avant de lire les notes que je fais sur les films que je vois et les bd que je lis, sachez que dans mes commentaires il m'arrive parfois de dévoiler les histoires et les intrigues. Ceci dit pour les comics, je n'en parle que quelques mois après leur publication, ce qui laisse le temps de les lire avant de lire mes chroniques.
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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 07:37

Ce livre m’a accroché l’œil parce que j’ai trouvé sa couverture vraiment très belle. Et puis le titre poétique et prometteur a fini de me convaincre de tenter l’aventure. J’ai donc testé cette symphonie italienne écrite par un Mattia Signorini dont le nom ne me disait rien du tout.

Cela m’arrive régulièrement de choisir un bouquin sur de tous petits détails de ce type, une couverture attirante, un titre malin et évocateur.

Eh bien on ne peut pas gagner à tous les coups.

En l’occurrence pas cette fois-ci.

 

L’auteur nous raconte l’histoire de Green Talbot, né dans une petite bourgade anglaise du doux nom de Tranquillity, où personne ne vient, d’où personne ne part et où les problèmes n’existent pour ainsi dire pas. Sauf que lorsqu’on est aussi curieux de tout que notre jeune héros, on en a vite fait le tour et forcément arrive un moment où on s’ennuie ferme. Quand ses parents décèdent, le jeune garçon décide de tailler la route, de partir à l’aventure et de parcourir le monde. Au cours de son périple il va traverser de nombreux pays, un océan et deux continents, voyager à bord d’une montgolfière, traverser les grands bouleversements du XXème siècle dont la seconde guerre mondiale, faire de très nombreuses rencontres plus originales les unes que les autres, découvrir l’amour… et finir par devenir un homme.

 

C’est donc typiquement ce qu’on peut nommer un parcours initiatique que nous offre à suivre Mattia Signorini. Soit, ça peut s’avérer très intéressant. Mais voilà, tout cela nous est présenté sous une forme bien particulière, celle du conte. Presque de la fable. Et là moi je coince sévère. En fait le conte est un genre avec lequel j’ai vraiment énormément de mal à composer. Parce que la plupart du temps, ce qu’on me raconte, les différents composants de la narration et de la trame dans son ensemble, me gardent à une certaine distance du récit. Or, quand je ne parviens pas à m’immerger dans un récit, que ce soit par l’identification à un personnage ou tout simplement par l’empathie que peut provoquer un héros ou une situation donnée, ce qui s’y passe me laisse froid, spectateur extérieur, quasiment indifférent. Après forcément pour déclencher des réactions et éveiller des émotions, j’aime autant te dire que c’est mal barré dans ce genre de contexte de lecture. Et du coup je décroche et je m’ennuie. C’est ce qui m’a tenu à distance d’un récit comme Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, pourtant unanimement reconnu comme un chef-d’œuvre de la littérature. C’est ce qui a failli me couper l’envie de finir Le Zoo de Mengele de Gert Nygårdshaug, bien qu’en ce qui le concerne j’ai bien fait de m’accrocher (et on en reparlera ici… un jour !).

 

Et c’est très exactement ce qui m’est arrivé ici. Je me suis ennuyé tout du long, mais d’une force ! Pourtant la galerie de personnages est assez fournie, les événements retracés plutôt divers et variés, les références assez claires. Et le roman en lui-même est très court, à peine 182 pages. Malgré tout la lecture s’est avérée fastidieuse, longue et sans aucun intérêt à mes yeux. Difficile de tenir éveillé, obligé de réprimer bâillement sur bâillement. Alors oui, Green Talbot va faire un tas de choses incroyables en un rien de temps. Il cause même avec les oiseaux. Et puis la poiscaille le trouve si sympathique ce garçon qu’elle lui a même appris à respirer sous l’eau. Mais … Ghnnnwaaaah … ben voilà, ça me reprend, rien que d’en parler, je bâille.

 

Bref vous l’avez compris, je ne vais pas m’acharner plus que ça sur ce roman qui si j’ai bien compris avait pourtant emporté un certain succès lors de la rentrée littéraire 2010. Ce qui est bien la preuve que pas mal de gens l’ont trouvé à leur goût malgré tout le mal que j’ai pu en penser (les gens n’ont aucun goût, n’est-il pas ?).

 

Gagnons donc du temps, laissons cette symphonie là où elle est.

 

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commentaires

I
Voilà ce qu'on appelle un avis tranché ! La lame était bien aiguisée !
Répondre
S
Et pourtant ce n'est pas une envie de batailler que ce roman a éveillé en moi, mais bel et bien une envie de ... roupiller ! :-)