Ce n’était pas de la lassitude, ni de la fainéantise. Ça n’était pas une perte d’intérêt et non, je ne suis pas tombé dans un trou de mémoire…
Il est des silences nécessaires.
On ne les choisit pas forcément, ils s’imposent.
Le mien a été long. Plus de deux ans. À vrai dire je me demande toujours s’il ne devrait pas durer encore un an ou deux, mais bon, voilà. Il faut savoir parfois bouger pour ne pas totalement se figer.
Écrire ainsi, partager ses idées, c’est aussi en quelque sorte s’exposer, même partiellement. Pour le faire il faut une dose de confiance en soi, et peut-être aussi une part de prétention pour oser croire que ce qu’on a à dire puisse intéresser quelqu’un d’autre ; aujourd’hui je manque de l’une comme de l’autre. Mais c’est aussi une façon de ne pas se refermer entièrement sur soi. De combler certains vides, tant bien que mal, d’exister.
Alors je ne promets rien, mais je vais essayer de ré-alimenter un peu ce blog. On verra bien.