Alors voilà, un jour de l'année dernière, mon ami Arnaud m'a parlé de son projet de tour du monde qu'il avait prévu de réaliser en 2017. Et il a cru bon de ponctuer son annonce par un "et si jamais tu veux m'accompagner tu es le bienvenu".
Première réaction : "ouah trop bien, quelle chance il a ! Mais il a raison d'aller au bout de ses rêves !"
Suivie de près par la seconde : "oui mais bon, moi je ne peux pas."
Sauf que bien entendu, quand la graine de l'idée est semée, elle ne laisse aucun répit et elle germe, envers et contre tout au fond de l'esprit et des pensées...
Si bien que j'en suis arrivé à ce point dans ma réflexion : "et pourquoi pas finalement ?"
Bon, des raisons parfaitement concrètes il y en a en fait plein. Et toutes sont raisonnablement valables. Des raisons raisonnables donc, c'est dans le nom. Je me suis donc demandé : "et si on mettait un temps la raison de côté, qu'est-ce que ça donnerait ce projet ? Juste comme ça hein, pour voir ?"
Et là, le piège s'est définitivement refermé sur moi. Car ce genre de truc, tu y mets un doigt, ça te broie tout le corps très vite. Imaginez, on se prend à faire des itinéraires, on évalue les différentes possibilités de destinations, on jette sur papier tous les rêves qu'on a un jour fait, et pour certains tous ces choses qu'on regrette de n'avoir pas fait plus tôt. Quand on pouvait. Quand on avait le temps et l'occasion. Forcément, tout ça cumulé, ça fait d'un projet hypothétique et fou, quelque chose qui ressemble très vite et furieusement à un objectif impératif. Et alors, plus moyen de faire marche arrière...
C'est donc tout penaud que je suis revenu vers Arnaud pour lui demander : "euh dis-moi, ton invitation tient toujours ?"
C'est après que les choses se sont compliquées. Il a fallu organiser, prévoir, ne pas faire n'importe quoi, prioriser et discuter aussi, beaucoup. Et ce n'est que parce qu'il y a eu de la volonté et de l'enthousiasme de mon côté, mais aussi et surtout de la compréhension et de l'aide autour de moi que le projet a grandi et s'est transformé en réalité. Ou presque, il le sera vraiment au moment où le premier avion de notre voyage aura décollé du tarmac. C'est à dire, sauf catastrophe, dimanche 23 avril 2017 à Francfort.
Alors si vous avez envie de vous joindre, virtuellement, à Arnaud et moi pour ce voyage qui va passer par l'Ouest Américain, Hawaii, la Nouvelle-Calédonie, l'Australie, la Malaise et la Réunion, vous êtes les bienvenus sur notre blog dédié à notre tour du monde.
Ça se passe par ici : http://tdm-2017.blogspot.fr/
Et pour vous donner une idée du périple à venir qui durera 48 jours exactement, rien de mieux qu'un itinéraire sur planisphère...