Commençons par le commencement : le titre !
Eh oui, tout bon blog qui se respecte doit en avoir un, et celui que j’ai choisi mérite une petite explication. Qui donc est ce fameux Moleskine ? Ou plutôt devrais-je dire qu’est-ce que ce fameux Moleskine ?
Littéralement en anglais, cela signifie « peau de taupe » et désigne un carnet bien spécial (en rapport à la matière imitant le cuir dont est faite la couverture noire, rigide et résistant à l’eau), le carnet des voyageurs et de ceux qui veulent toujours avoir sur eux de quoi noter quelque chose.
La légende (bien entretenue par les fabricants italiens actuels Modo & Modo) veut que ce petit carnet ait été celui des artistes et intellectuels de ces 2 derniers siècles en Europe. Et pas n’importe qui : Vincent Van Gogh, Pablo Picasso, Stéphane Mallarmé, André Breton, Henri Matisse, Ernest Hemingway, Oscar Wilde, Louis Ferdinand Céline …
L’origine exacte des carnets effectivement utilisés par toutes ces personnalités hautes en couleurs n’est pas clairement connue, le nom Moleskine ne devenant une marque déposée que tout récemment (1998 pour être précis), l’objet qui reprend la forme et l’aspect de ces fameux carnets a cependant conquis par sa qualité et son caractère mythique des auteurs contemporains tels que Bruce Chatwin, Luis Sepúlveda ou encore Neil Gaiman qui en sont restés d’ardents défenseurs.
Mais qu’importe finalement, l’objet est beau, simple et le fait de baigner dans cette mythologie ne le rend que plus attrayant. Le Moleskine est noir, de taille moyenne, aux pages vierges, lignées ou finement quadrillées, d’un papier à peine jaunissant, à la couverture rigide, au marque page en tissu fin et à l’élastique en rabat.
Comme elle savait que j’avais en permanence sur moi un petit bloc-notes pour pouvoir y noter à tout moment ce qui me passe par la tête ou par les oreilles, ma fée m’en a offert un il y a de cela de nombreux mois, et depuis il ne m’a plus quitté.
Finalement ce blog n’est rien d’autre qu’un Moleskine virtuel, je me suis donc dit que son titre était tout trouvé. À présent j’ai donc, en plus de celui qui a élu domicile dans la poche de ma veste, un Moleskine supplémentaire accessible du monde entier sur le net, et que je me propose de partager avec qui veut bien le lire.
Pour celles et ceux qui veulent découvrir le Moleskine tout en papier, allez jeter un œil par ici (pour quelqu’un qui aime écrire, ça peut faire un très joli cadeau). Et pour ceux qui veulent en savoir plus, voici le site qui raconte le vagabondage d’une douzaine de Moleskine qui passent de mains en mains à travers le monde entier, de Hong-Kong à San Francisco, en passant par Milan et Sydney, formant un cadavre exquis planétaire.